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Quand le réalisateur du Roi lion revisite le film de sabre, c’est pour s’inspirer du Roi des singes, l’un des classiques du genre, et encore plus de Karaté Kid pour l’improbable histoire d’un ado téléporté dans la Chine ancienne. S’il utilise le principe du voyage dans le temps, ce film arrive bien trop tard pour avoir une once d’originalité. Seuls les beaux restes physiques de Jackie Chan et de Jet Li sauvent les meubles d’un Royaume interdit aux plus de 10 ans. Même s’ils confirment que la plus périlleuse de leurs cascades est de jouer en anglais.
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L’affiche était pourtant alléchante : Jet Li rencontre Jackie Chan. On rêvait de ce cross over depuis des années. Avec ces accents de fresque épique et historique ce film en costumes s’annonçait comme un film de sabre (Wi Xia Pan pour les adeptes) savoureux. Pourtant, il n’en est rien. Peut-être simplement parce que ce Royaume Interdit s’adresse avant tout et sans doute exclusivement à un public jeune ? Visez 10 ans, pas forcément plus. En suivant l’intrigue aussi linéaire qu’une planche d’étagère Ikea on songe immanquablement à L’Histoire sans Fin sans toutefois retrouver l’ineffable plaisir procuré par le film de Wolfgang Petersen (lui-même adapté du roman de Michael Ende). Les pitreries d’un Jet Li partiellement grimé lassent rapidement alors que Jackie Chan nous refait le coup du Drunken Master… Les jeunes teenagers trouveront ici certainement matière à faire de jolis rêves le soir alors que les plus âgés n’attendront pas aussi longtemps pour tomber dans les bras de Morphée.
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Cette déclaration d'amour aux productions cultes du genre et à la mythologie chinoise fait preuve de générosité autant que d'esprit bon enfant. Les deux stars des arts martiaux, qui se donnent pour la première fois la réplique, se dépensent sans compter.