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Avec un montage ingénieux mais lassant, Lea Fazer livre un constat drôle, affuté et dangereusement juste sur le pouvoir. Son excellent duo d'acteurs a bien assimilé les règles de ce jeu de massacre. On vous conseille d' y participer.
Toutes les critiques de Notre Univers Impitoyable
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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L'ironie et le sens critique de la réalisatrice passent mieux à travers les seconds rôles : Thierry Lhermitte, smart en requin du business, Pascale Arbillot et Scali Delpeyrat, respectivement soeur de l'une et collègue de l'autre, faire-valoir comiques mais aussi observateurs cruels de ce qui se noue - et dénoue - au sein du couple vedette. Et l'énergie de la mise en scène (portée par la belle musique de Sébastien Schuller) fait le reste : elle donne un coup de jeune au vaudeville d'affaires, fait du récit une fable amère sur le monde moderne, qui invite à se défier des effets secondaires du pouvoir, économique et professionnel. Exactement ce qu'on dit aux pauvres et aux sousfifres, notez bien...
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Son discours fait place, tous sexes confondus, à l'inexorable humiliation d'autrui qui résulte de la recherche du pouvoir en tant que tel et à l'encouragement que les structures du monde du travail offrent à l'expression de ce mépris. Ajoutons que Notre univers impitoyable n'est pas un traité sociologique, que son interprétation est remarquable, son rythme allègre et son propos divertissant. Autant de raisons d'aller voir ce film.
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Dans l' exercice casse-gueule qui conssite à tourner "à l'américaine" dans Paris, Lea Fazer tire son épingle du jeu. On s'amuse beaucoup de cette guerre des sexes, d'autant qu'il y a plein de détails malins que seule une femme pourrait inventer.
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Sous des dehors de comédie, le film pointe plutôt bien les rapports de force dans un couple et dans une entreprise. Même si le va-et-vient entre les deux options est parfois agaçant, la complicité de Taglioni et de Quivrin sert bien leur personnage.
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Bâtie autour d'une ingénieuse idée de mise en scène, cette satire gentiment féroce réserve quelques pépites mais ne craint pas les poncifs. L'interprétation du tandem Alice Taglioni-Jocelyn Quivrin, un couple à la ville comme à l'écran, s'en joue avec aisance.
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Dans les tours de verre d'un Paris moderne, Léa Fazer oscille entre comédie romantique et chronique sociale. Habilement construit, le scénario alterne entre deux possibilités afin d'explorer deux points de vue sur le monde. Les situations drôles ou atroces rappellent les grandes confrontations entre Katharine Hepburn et Spencer Tracy. Mais la constante mise en parallèle conduit à des répétitions lassantes, et la dynamique s'essouffle.