Synopsis
Focus sur l'année 1961 où le danseur étoile soviétique, Rudolf Noureev, en tournée en France, a demandé l'asile politique à l'aéroport de Paris-Le Bourget pour quitter la dictature de l'URSS.
Titre original | The White Crow |
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Date de sortie | 4 avril 2020 |
Durée | 127 mn |
Réalisé par | Ralph Fiennes |
Avec | Oleg Ivenko , Adèle Exarchopoulos , Ralph Fiennes |
Scénariste(s) | David Hare |
Distributeur | REZO FILMS |
Année de production | 2018 |
Pays de production | Grande-Bretagne, France |
Genre | Biographie |
Couleur | Couleur |
Focus sur l'année 1961 où le danseur étoile soviétique, Rudolf Noureev, en tournée en France, a demandé l'asile politique à l'aéroport de Paris-Le Bourget pour quitter la dictature de l'URSS.
Vouloir raconter la révolution qu’un artiste comme Rudolf Noureev a provoqué dans la danse, mais aussi ses années de formation et son enfance mouvementée relève de l’impossible. Ralph Fiennes, fasciné par la Russie, a relevé ce défi pour son troisième passage derrière la caméra après Ennemis jurés et The Invisible Woman. Et malgré l’ampleur de la tâche, il s’en sort plutôt pas mal. D’abord, il réussit à échapper au classicisme du biopic en concentrant son action sur les quelques semaines que le danseur du Kirov vécut à Paris, en juin 1961, avant de passer à l’Ouest. De là, le scénario de David Hare (The Hours) orchestre des flash-back vers son enfance ou ses années d’études, n’hésitant pas à faire des ellipses considérables. Entre les trois temporalités, le spectateur voit se construire le caractère bien trempé du danseur le plus célèbre du siècle ainsi que son dévouement total à cet art. Ce qu’il manque à ce Noureev, néanmoins, c’est un peu de fantaisie. De l’avis de ses biographes et de ses contemporains, l’homme n’était pas seulement un athlète exceptionnel mais aussi un artiste inclassable. En 1961 déjà, on le présentait plus comme une icône pop que comme un représentant du ballet classique. Fiennes aurait pu donner au génie Noureev la folie d’un Amadeus. Et éviter ainsi que l’on ne retire une impression un peu lisse du personnage. Finalement, son film ne s’emballe que lors des scènes dansées particulièrement bien filmées et interprétées par Oleg Ivenko, absolument habité par le rôle.
Le film de Quentin Dupieux avec Jean Dujardin et Adèle Haenel devance Noureev et Beaux-Parents.