Première
par Bernard Achour
Il y a, dans le cinéma "à l’arrache" de Cheyenne Carron, quelque chose d’un John Cassavetes au féminin, voire d’une Maïwenn encore confidentielle. Sans égaler l’élan romanesque de La Fille publique ou l’électrisante intensité de "L’Apôtre", son nouveau film offre des pics d’inspiration humaine et visuelle. Soit les destins croisés de deux ados des cités : l’un, blanc, qui tente de s’intégrer dans un monde inconnu, l’autre, noir, de plus en plus habité par ses origines camerounaises. Parfois trop prévisibles, les soubresauts de leur amitié donnent une image saisissante, noble, lucide et lyrique d’une France multiple, de sa jeunesse, de la grandeur de ces deux êtres et de leurs contradictions
Première
par Bernard Achour
Il y a, dans le cinéma "à l’arrache" de Cheyenne Carron, quelque chose d’un John Cassavetes au féminin, voire d’une Maïwenn encore confidentielle. Sans égaler l’élan romanesque de La Fille publique ou l’électrisante intensité de L’Apôtre, son nouveau film offre des pics d’inspiration humaine et visuelle. Soit les destins croisés de deux ados des cités : l’un, blanc, qui tente de s’intégrer dans un monde inconnu, l’autre, noir, de plus en plus habité par ses origines camerounaises. Parfois trop prévisibles, les soubresauts de leur amitié donnent une image saisissante, noble, lucide et lyrique d’une France multiple, de sa jeunesse, de la grandeur de ces deux êtres et de leurs contradictions