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Comme dans Inception, l’inconscient est ici un monde à explorer, à la fois vaste et clos. Pour Kiyoshi Kurosawa (Shokuzai), dont c’est la première incursion dans l’univers de la science-fiction,
c’est surtout un nouveau territoire qui s’offre à lui. Cinéaste éclectique (érotisme, épouvante, polar...), il charge Real de ses expériences passées. À tel point que l’on se demande bientôt si l’on regarde
un mélo, un film de fantômes ou même un monster movie. Un mélange des genres réjouissant, qui relance continuellement l’attention et suscite un enthousiasme grandissant, jusqu’à son final pour le moins surprenant. La générosité de Kurosawa se ressent aussi dans sa mise en scène, qui semble confirmer son désir de toucher un public plus large : le découpage est plus tranchant, les cadrages moins amples et intimidants, et l’apathie de ses personnages s’est muée en une énergie communicative. Real tient du rêve éveillé ou du sommeil agité, c’est selon. Mais le voyage vaut le détour.
Toutes les critiques de Real
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Une oeuvre inclassable et virtuose, qui brosse le portrait d’un monde aux prises avec l’inconnaissable.
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Maître du cinéma fantastique nippon, Kiyoshi Kurosawa embarque son spectateur dans les limbes de la conscience, dans des univers mentaux parallèles qui dédoublent le réel.
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Dans son extrême sophistication, cette investigation d’un paradis vicié, jusqu’à la source enfouie d’un déni de culpabilité, alterne purs éclats de brillance et détours plus hasardeux, mais nous renverse ultimement lorsqu’elle épouse un grotesque de fable atomique à la Godzilla dans un finale d’une beauté, à tous les égards, monstrueuse.
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Parti des films érotiques pour glisser lentement vers la science-fiction, Kiyoshi Kurosawa signe un film élégant aux frontières du genre
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Cette promenade aux frontières du réel et de l'irréel ressemble à un conte pour enfants, avec son lot d'invraisemblances dans une dimension inconnue.
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Le réalisateur japonais signe un film de science-fiction poétique, où le rêve et la réalité jouent à cache-cache.
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Cette résolution dans "Real" relève d’une géniale invention formelle, lors de magnifiques scènes visuelles et d’action, en continuité avec le scénario, et complémentaires à l’intimisme dominant du film. Il y aurait encore beaucoup à dire sur "Real", tant le film se plait à nous perdre entre réalité et virtualité dans les multiples labyrinthes qu’il traverse, avec une poésie rare. Avec "Real", Kiyoshi Kurosawa se confirme comme un des plus grands cinéastes contemporains.
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Un récit qui n’en finit pas de surprendre, à l’image d’un final lorgnant du côté de… Jurassic Park ! Mais, Real, c’est surtout une émouvante histoire d’amour fou entre deux âmes sœurs.
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D’une beauté inattendue, étrange, parfois à contretemps, ‘Real’ parvient à mêler le fantastique et le romantisme, dans un joli cocktail d’originalité et de suspens. Intriguant, barré et émouvant.
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À la manière d'Inception, le cinéaste sonde, avec délice, la frontière entre réel et irréel, sur fond d'histoire d'amour romanesque. Mais, à la différence d'un Nolan, il n'explore pas assez les infinies possibilités offertes par un tel scénario. Heureusement, l'atmosphère poétique et intrigante qu'il crée à l'écran balaie ce bémol.
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Kiyoshi Kurosawa signe une fable fantastique, élégante et stylisée, une histoire de fantômes japonais.
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Où est le réel ? Une fois encore, le réalisateur de Shokuzai livre un film borgésien, beau et cohérent.
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Le réalisateur Kiyoshi Kurosawa nous invite à un voyage au plus profond de l’inconscient, où rêve et réalité, poésie et science-fiction se confondent.
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Kiyoshi Kurosawa revient avec une romance fantastique à la fois étrange et poétique, au visuel léché comme à l'ambiance mystérieuse. Malgré ces qualités, le film est plombé par un final grotesque.
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Malgré quelques longueurs, on éprouve de l’empathie pour le héros, prêt à tout pour retrouver son âme soeur, prisonnière d’un monde virtuel, hanté par des visions de cauchemar. La sensibilité et la
délicatesse de Kiyoshi Kurosawa transparaissent dans cette histoire d’amour hors du commun. -
Le Cronenberg d’ "eXistenZ" et "Faux Semblants" aurait sûrement fait des merveilles d’un tel sujet ; Kiyoshi Kurosawa en tire une fable sommaire et sans mystère, tuée dans l’œuf à mi-parcours par une pirouette scénaristique qui ne tient pas la route.
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Après la splendide mais très noire série Shokuzai, Kiyoshi Kurosawa revient au cinéma avec une science-fiction ambitieuse, très angoissante (et réussie) dans la première partie, plus romantique (et plus fade) ensuite.
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Bien qu’inabouti et trop touffu sur la forme et sur le fond, Real nous embarque dans un objet hybride mêlant romance, horreur, fantastique, science-fiction et onirisme. Surprenant.
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Entre réalité et subconscient, Kiyoshi Kurosawa plonge le spectateur dans un monde quasi freudien qui tutoie la SF.
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Le titre Unreal eut donc bien mieux convenu, pour ce conte fantaisiste et macabre, qui ressemble à une pause ludique dans la filmographie de son auteur.
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Dans son prochain film le réalisateur de Shokuzai fait planer l'ombre de la catastrophe sur une histoire d'amour brisée par une tentative de suicide. Entre réel et irréel.
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Ce film captivant, qui réserve une surprise de taille en son milieu, relance sans cesse l’attention du spectateur sur de nouvelles pistes sans perdre son fil conducteur.
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Pendant deux (longues) heures, il faut attendre. Attendre que ce grand salmigondis surréalisant se termine. Attendre le prochain Kurosawa, en espérant que l'auteur sera en meilleure forme.