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Un dentiste engage un étudiant pour filer et photographier son épouse lors de ses flâneries quotidiennes dans les parcs de Tokyo. Mélangez le thème de l’errance à d’autres afféteries cheap dans l’esprit Nouvelle Vague (dialogues décousus pseudo-philosophiques, overdose de musique jazzy), et une jeune actrice aux cheveux courts se transforme en avatar raté de Jean Seberg. Le réalisateur en fait trop, les nombreuses sous-intrigues nous égarent, et le jeu caricatural des comédiens relève plus de la farce théâtrale type kyôgen que du film d’auteur.
Toutes les critiques de Tokyo Park
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Cette fausse variation sur Blow up qui marque le retour attendu de Shinji Aoyama apparaît comme une oeuvre de transition, pleine de défauts mais finalement attachante.
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Visuellement Tokyo Park est irréprochable, (...) mais le film pèche par l'interprétation outrée des acteurs. Un trop plein qui pousse à se désintéresser malheureusement très rapidement du film
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Shinji Aoyama filme une filature chorale et cinéphile, où le passé dialogue avec le présent. La structure est usée, et le cinéaste, Shinji Ayoama, donne l'impression de l'assumer, en multipliant avec une désinvolture sympathique les effets un peu toc : ambiance jazzy comme sortie d'un stock de musique au mètre, lumière verdâtre pour faire d'un être humain un fantôme [...] Le film alterne des scènes au charme cristallin avec d'autres qui paraissent appuyées, mais dont le parfum, frais comme une pluie d'été, vous apaise toute sa durée.