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Si le premier film de Romuald Beugnon fait preuve d'originalité, la mise en scène très plate et l'absence de folie dans la galerie de portraits plombent l'ambiance.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Là, comme ailleurs, rivalités et sentiments, grands drames et petits ridicules se côtoient allègrement. Visiblement amoureux des acteurs, le cinéaste joue avec une belle galerie de portraits : Micheline Presle en vamp pseudo-américaine, Jean-Claude Brialy en notable de province, Yolande Moreau sous la blouse d'une aide-soignante surprotectrice, ou encore Philippe Nahon, dans un emploi comique inédit, forment une partie de la distribution de ce « film de vieux » plein de vitalité.
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Pour son premier long-métrage, Romuald Beugnon sort vraiment des chantiers battus en situant son intrigue dans un mouroir de luxe. Policière, polissonne et plyphonique, sa comédie gériartrique donne un coup de jeune au polar. Drôle, dialogué avec un humour vachard, ce thriller ferait passer Derrick pour un blanc-bec (...).
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Les seuls véhicules qui dérapent dans cette intrigue sont des fauteuils roulants, et le très méchant garçon (Philippe Nahon très efficace) de ce thriller version seniors est sujet à de douloureuses crises de diabète. Cette « abracadabrantesque »» investigation est surtout l’occasion de rire avec de sacrés mais inquiétants pieds nickelés. On est ému aussi de voir se donner la réplique Jean-Claude Brialy et Jean-Pierre Cassel disparus il y a peu. Ce film foutraque rappelle « La fin du jour » réalisé jadis par Julien Duvivier. Mais là, ce ne sont pas de vieux comédiens qui s’étripent et se griffent, mais un ancien flic et des truands presque rangés des voitures. Attention, dans cette maison de retraite, l’escalier qui mène à la cave est dangereux. Un film qui fait danser le burlesque avec le troisième âge.
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Une histoire carte vermeille plutôt bien menée, d'autant plus émouvante qu'elle marque la dernière apparition au cinéma de Jean-Pierre Cassel et Jean-Claude Brialy récemment disparus.
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Mais finalement, c'est l'énigme criminelle qui servira de sésame et Vous êtes de la police ? finit par relever du genre qu'annonce son titre. Malheureusement, ce n'est pas un très bon film policier. L'intrigue se fraie un chemin sinueux entre les considérations socio-économiques (la maison de retraite, jadis havre de paix coopératif, est devenue une entreprise comme les autres) et les rebondissements artificiels. (...) Cette accumulation de talents ne suffit pas à empêcher le film de s'égarer entre ses aspirations à être à la fois un thriller et une satire, un témoignage et une comédie.
