Synopsis
Reprise d?une série de 1978, Galactica, Battlestar Galactica s?est imposée et ce jusqu?au dernier épisode comme un monument de la science-fiction, et de la télévision dans son ensemble. Créé par Ronald D. Moore, producteur sur Carnivale et Star Trek, la série est diffusée outre-Atlantique sur Sci-Fi, en France sur NRJ 12. Dans un futur indéterminé où l?espèce humaine vit sur 12 colonies baptisées de noms de constellations, l?homme a joué à Dieu, et mal lui en a pris. Les cylons, androïdes créés pour seconder leurs maitres dans les taches du quotidien, se sont retournés contre leurs créateurs. S?en est suivie une guerre achevée par de fragiles accords et la disparition des cylons, qui n?ont jamais donné signe de vie depuis. Mais 40 ans plus tard, les voilà en réalité infiltrés au sein des colonies : les cylons ont maintenant une apparence humaine, et n?importe qui pourrait en être un. Telle la compagne du docteur Gaius Baltar, en vérité Cylon, qui s?introduit dans les défenses de la planète Caprica? et fait tout sauter.C?est ainsi que démarre la mini-série qui servira de pilote à Battlestar Galactica : par l?anéantissement de l?espèce humaine. Ou presque, car ça et là, des petits groupes de colons ont pu embarquer à temps, et les quelques milliers de survivants se réunissent sous la coupe du dernier vaisseau de guerre : le Galactica. Leur but : partir en quête d?une 13ème planète viable à la localisation incertaine, appelée? la Terre. La plus grande force de Battlestar Galactica est d?avoir gardé l?aspect science-fiction comme toile de fond quand la série se rapproche plus d?une fresque humaniste et politique.On pourrait presque la considérer comme une version d? A la maison blanche dans l?espace, tant les épisodes abordent des thèmes universaux propres à la société et à la condition humaine. L?action semble en général servir de prétexte à des réflexions d?ordre moral et politique. Et pour cause : Battlestar Galactica raconte avant tout l?histoire d?une civilisation décimée qui tente de se renconstruire. Ce qui ne peut se faire ni sans choix, ni sans heurts.Au c?ur de ce processus, la présidente Laura Roslin ( Mary McDonnell , Urgences ) et le commandant Bill Adama ( Edward James Olmos , A la maison blanche ) alternent points de vue divergents ou accords parfaits, mais sans que jamais soit stigmatisé une représentation du monde plutôt qu?une autre. Battlestar Galactica préfère poser les questions que prétendre y répondre, même si se dessine au cours de la série une certaine forme de politique non belliqueuse et hautement démocratique. Sur la forme, la série bénéficie outre des effets spéciaux magnifiques, d?une réalisation inventive, et très soignée. Les scènes de batailles spatiales sont réinventées, ne ressemblant à aucune autre et rendant les épisodes particulièrement attractifs. Plusieurs fois récompensée aux Etats-Unis, la série a conquis le public aussi bien que la critique. Sa fin bouleversante a provoqué un ras de marée au sein de la blogosphère. Un spin-off situé 47 ans avant les événements de Battlestar, titré Caprica, a démarré en avril 2009. On y suit la vie de deux familles de Caprica avant la première guerre contre les Cylons? l?occasion de découvrir l?enfance de Bill Adama. Des fans dans le monde entier Après avoir conquis l'Amérique sur Sci-Fi, cette série récompensée aux Saturn Awards 2006 et 2007, aux Grammy Awards 2006 et aux Emmy Awards 2007 débarque sur NRJ 12. La chaîne de la TNT prend le relais de Sci-Fi France pour diffuser 2 épisodes en prime time chaque jeudi dès le 15 mai prochain. Le succès de cette série auprès des jeunes est tel que de nombreux produits dérivés ont été lancés sur le marché. Il existe non seulement 3 disques des bandes originales des 3 saisons, mais également des jeux vidéos (Battlestar Galactica sur PC et Xbox 360) ainsi que plusieurs tomes de livres et bandes dessinées en anglais. Par le réalisateur de Roswell et Star Trek Cette série, dont la 4e et dernière saison est en cours de tournage à Vancouver, est signée Ronald D. Moore, l'un des plus grands spécialistes de science-fiction à la télévision. Ce dernier a en effet écrit les scénarios de plusieurs fictions à succès dont Star Trek Next Generation Deep space nine et Roswell . C'est également lui qui signe le spin-off de BSG, Caprica .