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Fred Cavayé est-il un grand cinéphile ? Réponse en vidéos.Ce mois de décembre 2010 a vu Fred Cavayé présenter une double actualité. Son polar A bout Portant est sorti au début du mois, et l'adaptation américaine de son succès, Pour elle : Les trois prochains jours. Deux occasions de le soumettre à notre blind test. De Hitcher à Marchal, de Hitchcock à Verneuil, quelles sont les influences du cinéaste ? Par François Grelet1/La Chaine : Obliger deux types qui se détestent à faire un bout de chemin ensemble: Stanley Kramer l’avait expérimenté dans ce chef d’oeuvre séminal feat Tony Curtis et Sidney Poitier 2/ Hitcher :Modèle du cinoche d’action 80’s parfaitement manufacturé, Hitcher atteindrait-il ce qu‘A Bout Portant vise en permanence ? 3/ Le Clan Des Siciliens : Exemple type du filmmaker à la mode de chez nous, Henri Verneuil serait il l'aïeul de Cavayé? 4/ A Bout Portant : Bon, forcément, celui là on ne pouvait pas l’éviter... 5/ Les 39 marches : Avec son Mr Tout Le Monde embarqué au beau milieu d’un complot trop grand pour lui, A Bout Portant s’offre d’entrée de jeu une patine Hitchockienne, visiblement pas tant assumée que ça... 6/ Taken :Un actioner français avec un papa qui bute des méchants pour retrouver sa fille adorée? Le même programme qu’A Bout Portant, non ? 7/ La Guerre Des Miss : Premier boulot alimentaire pour Cavayé dans l’industrie ciné avec cette comédie pas terrible signée Patrice Leconte. Une erreur de jeunesse? 8/Midnight Run :Obliger deux types qui se détestent à faire un bout de chemin ensemble: Martin Brest l’avait déjà expérimenté dans ce buddy movie tordant qui vieilli mieux qu’on ne l’aurait imaginé. 9/ Règlement de comptes :Un grand Lang période US, où un détective se met à buter la mafia locale après l’assassinat de sa femme. Quand le film noir vire au film d’action... 10/ MR 73 :On imaginait bien Olivier Marchal, l’homme qui remit le polar français en haut du box office, comme le mentor de Cavayé. Confirmation ?