L’Odyssée : les bonnets les plus iconiques du cinéma

le 11/10/2016 à 17:25 par François Léger

À l’image de Lambert Wilson dans le biopic du commandant Cousteau, certains bonnets ont laissé leur empreinte au cinéma.

Dans L’Odyssée, en salles ce mercredi, le commandant Cousteau incarné par Lambert Wilson est évidemment inséparable de son iconique bonnet rouge, reconnaissable au premier coup d’oeil. L’occasion de revenir sur les bonnets qui ont marqué l’histoire du grand écran.

Steve Zissou (La Vie Aquatique)
L’Odyssée avant L’Odyssée, un requin géant en plus. Avec La Vie Aquatique, Wes Anderson rendait déjà un hommage appuyé - teinté de parodie - à Jacques-Yves Cousteau et à l’équipage de la Calypso. Sorte d’alter ego du commandant, Steve Zissou (Bill Murray) porte fièrement le bonnet rouge durant tout le film. Le nom de Cousteau est d’ailleurs prononcé au moins une fois dans un dialogue.

Frank Serpico (Serpico)
En 1974, chez Sidney Lumet, Al Pacino joue Frank Serpico. Un flic intègre, qui lutte contre la corruption généralisée au sein de la police new-yorkaise. Barbu, les cheveux longs, l’air légèrement débraillé et bien éloigné du look de ses collègues, Serpico ne quitte que rarement son bonnet en laine mal taillé. Un classique du genre qui a valu à Pacino une nomination à l'Oscar du Meilleur acteur. Et une image éternellement gravée dans les mémoires, celle du personnage dans le froid de New York, bonnet sur les oreilles, devant les tours du World Trade Center :

Ree Dolly (Winter’s Bone)
Au fin fond du Missouri, on se les gèle. C’est pourquoi l’héroïne de Winter’s Bone, Ree (Jennifer Lawrence), porte en permanence son bonnet bien épais. Rien à voir avec une envie d’avoir l’air ghetto, donc. Vivant seule avec son frère et sa soeur, la jeune femme de 17 ans doit se lancer à la recherche de son père, qui a disparu après sa sortie de prison. Elle navigue alors à travers les réseaux criminels locaux pour tenter de mettre la main sur son géniteur. Le fameux bonnet se retrouve même sur les différentes affiches de Winter’s Bone.

Sept choses à savoir sur L'Odyssée

Kevin McCallister (Maman, j’ai raté l’avion et Maman, j’ai encore raté l’avion)
Aaaah, Macaulay Culkin oublié chez lui durant les vacances de Noël, confronté à deux voleurs complètement débiles… Et ce petit bonnet que porte Kevin McCallister dans toutes les scènes en extérieur pour ne pas attraper un rhume… Notons que le personnage l’également sur la tête dans la suite, Maman, j’ai encore raté l’avion. Notamment dans la scène de fin où il prie pour le retour de ses parents au pied du Rockefeller Center, et que sa maman arrive dans la minute. De là à parler de pouvoirs magiques du bonnet, il y a un pas que nous nous garderons de franchir.

Rocky Balboa (Rocky)
Vous pourriez arguer que Rocky porte plus souvent le chapeau que le bonnet, et vous n’auriez pas vraiment tort. Mais ce serait oublier bien vite les séquences d’entraînement en extérieur et cette grandiose séquence de jogging dans le froid de Philadelphie, avec une montée des marches qui nous redonne des frissons rien que d’y penser. On est à deux doigts d’acheter un bonnet pour ne pas choper un coup de froid.

Randle Patrick McMurphy (Vol au-dessus nid d’un nid de coucou)
Dans Vol au-dessus nid d’un nid de coucou, le personnage de Jack Nicholson porte pratiquement toujours un bonnet sur la tête. Son look est devenu iconique (on le retrouve même sur l’affiche), mais savez-vous pourquoi l’acteur a ce couvre-chef ? Tout simplement parce qu’il venait de subir une opération d’implants capillaires, et que le bonnet lui servait à protéger son crâne. Heureusement, Milos Forman n’y voyait pas d’inconvénient.

Albert DeSalvo (L’Étrangleur de Boston)
Tony Curtis incarne Albert DeSalvo, tueur en série ayant réellement existé et qui a étranglé et violé au moins treize femmes à Boston, entre 1962 et 1964. Curtis porte un bonnet noir durant plusieurs scènes de meurtre, renforçant encore un peu plus son aspect inquiétant. À ne pas confondre avec Le Tueur de Boston (1964), qui s’inspirait lui aussi du tueur en série, mais en lui donnant un autre nom : Leo Kroll. Et là, pas de bonnet.

Willie T. Sokes (Bad santa)
Père Noël de grand magasin désabusé et sarcastique, Willie T. Stokes (Billy Bob Thornton) n’en peut plus de son accoutrement de fête et de son bonnet rouge et blanc XXL. Le seul personnage de cette liste qui le porte par obligation, histoire de pouvoir braquer tranquillement son lieu de travail, au milieu de la nuit de Noël.