L’actrice, à l’affiche cette semaine de Les enfants vont bien, fait le point sur ses choix de carrière et sa riche actualité dans le nouveau numéro de Première.
Deux ans après Toni en famille, Camille Cottin retrouve déjà le jeune réalisateur Nathan Ambrosioni dans Les enfants vont bien. Un drame intimiste où elle donne la réplique à Juliette Armanet et Monia Chokri et incarne cette fois une femme chargée d’élever les enfants de sa sœur disparue. Une nouvelle collaboration qu’elle a acceptée sans se poser de questions, comme elle l'explique dans un entretien accordé à Première (à lire dans le numéro 568 actuellement en kiosque) :
Les enfants vont bien : irrésistible Camille Cottin [critique]"Quand j’ai rencontré Nathan, il avait 23 ans. Comme j’ai pratiquement deux fois son âge, on pourrait croire que je joue un rôle de mentor, alors qu’en réalité, c’est lui qui m’apprend beaucoup (...). Quand un réalisateur aussi doué et dont j’aime le regard écrit en pensant à moi, je le prends comme une vraie chance."
L’actrice révélée par Connasse s’épanouit depuis quelques années dans le cinéma d’auteur, mais elle n’a pas renoncé à la comédie. Loin de là. "On m’en propose simplement moins. Mais dès que j’en ai l’occasion, comme avec Juste une illusion de Nakache et Toledano, je me régale. Et c’est aussi le cas sur Dix pour cent, en ce moment." Elle termine actuellement le tournage du film Netflix qui prolonge la série à succès cinq ans après sa conclusion. Et là encore, le facteur humain a été essentiel dans sa décision de se remettre dans la peau d’Andréa Martel, devenue entre temps réalisatrice.
"Le fait que Fanny Herrero écrive le film a été décisif. J’ai une telle confiance en elle que je savais que la qualité serait là. Il y a quelque chose de joyeux à retrouver ces personnages comme on retrouve des amis qu’on n’a pas vus depuis longtemps…"
Sur tous les fronts, l’actrice assurera aussi dans quelques mois la présidence des César 2026, après avoir été la maitresse de cérémonie du Festival de Cannes. Une consécration supplémentaire, mais aussi la responsabilité de prendre la parole lors de la grand messe du cinéma français :
"On m’offre cinq minutes sur scène : qu’est-ce que j’ai envie de dire ? De partager ? Quels mots peuvent faire du bien ? Et, comme à Cannes, je ne serai pas seule : Fanny Herrero et Éloïse Lang [la réalisatrice de Connasse] seront à mes côtés. Elles vont m’aider à assumer cette parole que je n’aurais peut-être pas portée seule."
Retrouvez l’intégralité de l’entretien dans le numéro 568 de Première, avec Avatar 3 en couverture, disponible en kiosque et sur notre boutique en ligne







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