Cécile de France est rayonnante dans La Passagère [critique]
Bac Films

Héloïse Pelloquet a réalisé un premier long-métrage réussi sur son île d'enfance, Noirmoutier.

Quelques jours après avoir proposé Mourir d'aimer, d'André Cayatte avec Annie Girardot, Arte poursuit son introspection du désir féminin avec cet autre portrait d'une femme tombant amoureuse d'un (très) jeune homme. Si le premier s'inspirait d'un fait divers tragique (notez qu'il est toujours visible en replay sur le site de la chaîne), La Passagère est plus solaire. Sorti fin 2022 au cinéma, ce premier long de Héloïse Pelloquet avait beaucoup plu à Première. Notamment pour son casting : Cécile de France (L'Auberge espagnole, La Belle saison) et Félix Lefebvre (Eté 85, Suprême) y sont tous les deux excellents. Voici notre critique.

C’est l’histoire d’un coup de foudre qui surgit dans la vie de Chiara, une quadragénaire (Cécile de France, rayonnante), heureuse et épanouie dans le couple qu’elle forme depuis 20 ans avec un pêcheur dont elle partage aussi le métier. Celui – réciproque – qu’elle éprouve pour Maxence (Félix Lefebvre, épatant), de 25 ans son cadet auquel elle va tenter de résister avant que les élans du cœur ne submergent les digues de la raison.

Heloïse Pelloquet raconte cette passion qui tente de faire fi des quand dira t’on de la petite île où Chiara vit et où tout le monde connaît tout le monde avec un grand sens du romanesque et une sensualité revendiquée dans des scènes d’amour réalistes mais jamais voyeuristes où le female gaze éclate plein écran. Un premier long métrage emballant jusque dans son épilogue tout sauf convenu.


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