Un monde parfait : La plus belle relation "père-fils" chez Eastwood [critique]

Arte planifie une nouvelle soirée spéciale Clint pour bien finir le week-end.

Texas, 1963. La cavale d'un dangereux voleur récidiviste et de son otage, un jeune témoin de Jehovah qui, le temps de cette folle équipée, va devenir son ami.

Il y a déjà près de 35 ans, Première était tombé complètement sous le charme d'Un monde parfait. Voici notre critique du film de Clint Eastwood porté par Kevin Costner, T.J. Lowther, Laura Dern et lui-même. Le film est à revoir ce soir sur Arte, suivi d'un excellent documentaire sur l'acteur-réalisateur intitulé Clint Eastwood la dernière légende. Plus long et plus complet que les portraits de stars habituels de la chaîne, il donne envie de (re)voir tous ses films, et est déjà visible sur le site de la chaîne.

Voici notre critique d'Un monde parfait :

La plus belle relation « père-fils » chez Eastwood ; son film le plus doux et le plus contemplatif ; le plan final le plus déchirant qu’il ait composé (avec celui de Madison) ; l’un des plus grands rôle de Costner ; le meilleur remake de Shane ; et sans conteste l’un des sommets de sa veine americana.

Dans une Amérique où les pères ont baissé les bras, Eastwood tente d’arracher un dernier moment d’éternité. L'homme tranquille du cinéma yankee revisite la mauvaise conscience de son pays (l’assassinat de JFK en toile de fond), celle qu'il n'a cessé de hanter ou d'incarner au long de sa carrière monument comme pour tirer un dernier trait.