VIDEOS - Harry Potter 7 : l’incroyable marathon Harry Potter

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Verdict du marathon Harry Potter

Sort-on indemne après avoir visionné les 8 films Harry Potter à la suite ? <em>Premiere.fr</em> a tenté pour vous l?expérience en envoyant l?un de ses meilleurs journalistes tenter l?aventure. Et dire qu?il n?avait jamais vu un seul Harry Potter?Que se passe-t-il quand on reste assis sur un fauteuil pendant plus de 17 heures ? Lorsque la rédac a eu la bonne idée de lancer <strong>un marathon Harry Potter</strong>, c'est-à-dire s'enchaîner les sept films dans la même journée et terminer par la projo des Reliques de la mort, 2ème partie à Bercy, on s'est dit que mieux valait confier la mission à celui qui était le plus « vierge » d'Harry Potter. Et le tout en commentant en direct sur Twitter, sinon ce n'est pas drôle.A minuit pile, la veille de la sortie du dernier film, notre journaliste Sylvestre Picard a donc appuyé sur play, en même temps que quelques dizaines d'internautes, prêts à s'enchaîner tous les films de la saga... Voici le résumé de ces longues heures de marathon ! Vous pouvez également retrouver l'intégralité des tweets sur le compte <strong>@sylvestrepicard </strong>ou bien via le hastag <strong>#HPmarathonpremiere</strong>.<strong>Notre dossier Harry Potter 7, en partenariat avec Orange Cinéday </strong>&nbsp;?

Conclusion

La quête épique d'Harry Potter, je l'avais déjà vécue sous d'autres masques, en regardant en plein âge tendre Star Wars, Indiana Jones ou en lisant des romans de la Table Ronde : les épreuves sur le chemin de l'âge adulte qui s'achèvent par le meurtre du Père afin de le remplacer. Désormais je suis trop vieux pour que cette initiation fonctionne à travers le fait de s'ingurgiter près de 20 heures de films en une seule fois. Moralité : mieux vaut grandir en même temps que ses modèles. Du point de vue cinématographique, globalement, la qualité est au rendez-vous, grâce à un casting idéal et une production inspirée. Le plus gros défaut reste du côté de l'adaptation des romans : dès que je me suis plaint d'une pirouette de scénar ou d'un personnage raté, on m'a dit "oui mais c'est pas grave, c'est mieux expliqué dans le roman". Ce n'est pas une excuse : à aucun moment dans la trilogie du <em>Seigneur des Anneaux </em>de <strong>Peter Jackson</strong> on ne ressent le besoin de consulter le bouquin pour comprendre l'histoire. Pas comme dans Harry Potter. C'est dommage, parce que je n'ai pas forcément envie de me taper les bouquins.(Note pour plus tard : du point de vue physique, je déconseille les nouilles instantanées comme nourriture quotidienne, mais les barres de céréales sont indispensables. Du point de vue mental, le pronostic est réservé.)Le plus important réside en ceci : plus de 6 000 personnes réunies dans le Palais de Bercy, chauffées à blanc, parfois déguisées en élève de Gryffondor ou en Lucius Malefoy. Ceux qui avaient 10 ans à la sortie du premier film et 20 ans aujourd'hui, ceux pour qui Harry Potter a servi de modèle héroïque, ceux-ci ont fait une standing ovation aux acteurs venus à Paris. Avec, au final, la sensation d'une communion totale des fans avec leurs idoles.<strong>C'est cette image-là que je retiendrai d'Harry Potter : ce frisson alors que les lumières s'éteignent et que la foule se met à hurler.</strong>