Daniel Radcliffe vs. J.K. Rowling : "J'ai rencontré tellement de jeunes trans qui s'identifiaient à Potter..."
Abaca

"Alors les voir être blessés ainsi... Je voulais qu'ils sachent que tout le monde ne pensait pas comme ça sur cette franchise."

En juin 2020, Daniel Radcliffe publiait une lettre ouverte à l'attention de J.K. Rowling, l'auteure de Harry Potter, pour dénoncer ses propos transphobes. "Il est clair que nous devons montrer davantage de soutien aux personnes transgenres et non-binaires, écrivait la star de la saga inspirée des romans. Nous ne devons pas invalider leur identité, ni leur causer plus de douleur." Deux ans plus tard, l'interprète du sorcier à lunettes dans les 8 blockbusters de la Warner Bros sortis entre 2001 et 2011 au cinéma, profite de la promotion de son nouveau film, Weird: The Al Yankovic Story, pour affirmer une nouvelle fois son soutien à la communauté LGBTQ+. Il dénonce au passage les commentaires malvenus de Rowling, qui continue à attaquer les femmes trans sur Twitter malgré les nombreux reproches de fans et de membres du casting de Harry Potter/Les Animaux fantastiques : des personnalités phares de la franchises, telles qu'Emma Watson (Hermione Granger), Eddie Redmayne (Norbert Dragonneau) ou Katerine Waterston (Tina Goldstein) ont publiquement dénoncé ses propos. La promotion des derniers événements liés à la saga, comme la diffusion de l'émission spéciale Retour à Poudlard ou la sortie des Secrets de Dumbledore, ont d'ailleurs été entachées par cette polémique.

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"La raison pour laquelle j'ai senti que je devais vraiment m'exprimer, c'est que, en particulier depuis qu'on a fini Potter, j'ai rencontré tellement de jeunes trans et queer qui s'identifiaient fortement à Potter, explique la star à IndieWire. Alors les voir être blessés ainsi... Je voulais qu'ils sachent que tout le monde ne pensait pas comme ça sur cette franchise. C'était très important de le dire. Cela m'a semblé crucial car ça faisait 10 ans que je bossais avec le Trevor Project (l'organisation défendant la jeunesse LGBTQ+, qui a publié sa lettre, ndlr), et je savais que je n'aurais pas pu me regarder dans le miroir si je ne l'avais pas fait. Mais ce n'est pas à moi de dire ce qui se passe dans la tête d'une autre personne."

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