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Une voix s'est élevée au-dessus des autres.De retour de Jordanie où elle a rencontré des réfugiés syriens, l'actrice américaine Angelina Jolie, 37 ans, compagne de Brad Pitt et mère de six enfants, à mis en cause l'inaction de l'ONU en ce qui concerne les viols de guerre.Devant le Conseil de l'ONU, la star de Lara Croft - Tomb Raider a ainsi déclaré : "Le viol est une arme de guerre, une menace contre la sécurité. Lutter contre la violence sexuelle est de votre responsabilité. Le monde ne considère pas encore les viols en temps de guerre comme une priorité. Mais si le Conseil de sécurité en fait une priorité, cela le deviendra, sinon cette horreur continuera. Des centaines de milliers, voire des millions, de femmes, enfants et hommes ont été violés à l'occasion de conflits", a-t-elle martelé, en référence notamment aux conflits en République du Congo et en Syrie.L'actrice, ambassadrice de bonne volonté du Haut-commissariat de l'ONU pour les réfugiés, a donc appelé quinze états membres à "montrer leur détermination à faire quelque chose et à prendre leurs responsabilités. Les actions à entreprendre sont connues, ce qui manque c'est la volonté politique. Quand les gouvernements ne peuvent pas agir, le Conseil de sécurité doit agir."