Ralph Fiennes, la star du Patient anglais et de La liste de Schindler - deux films qui lui ont valu d'être nommé aux Oscars dans les années 90 -, a participé à un colloque avec le rédacteur en chef du quotidien britannique The Gardian mercredi 18 juin 2014 au 61ème édition du Festival international de la publicité et de la communication. Vêtu d'une simple chemise en jean, les cheveux et la barbe assez longs, celui qui se fait discret sur tapis rouge est apparu changé.L'acteur de 51 ans, vu récemment aux castings de Skyfall et The Grand Budapest Hotel, s'est montré plutôt alarmiste. Il s'est d'abord entretenu sur la défense de la vie privée et la liberté de la presse, à une époque où "tous nos mouvements, conversations, e-mails, et ce qui nous appartient avec des codes et des profils peut nous être retiré", ce qui selon lui est "profondément effrayant", voire "horrifiant". Il a rappelé que l'intimité était "un besoin humain" que les technologies menaçaient de supprimer.Il s'est aussi exprimé sur la présence d'homophobie en Russie, qui l'a extrêmement choqué lors de son dernier voyage sur l'ancienne terre des Tsars. On lui a alors demandé de signer un papier sur lequel il certifiait qu'il ne travaillait pas pour un cinéaste gay ni pour un film qui abordait le sujet. "Je savais que l'homophobie existait à un niveau inquiétant là-bas, mais l'existence d'un tel document m'a vraiment troublé", a-t-il avoué. On le verra bientôt aux côtés de Tilda Swinton, Margot Robbie et Matthias Schoenaerts dans le nouveau film de Luca Guadagnino.Un autre beau barbu se trouvait au Palais des Festivals à Cannes hier avec un discours féministe cette fois : Jared Leto. L'acteur de 42 ans, oscarisé en début d'année pour son rôle de transsexuel atteint du sida dans le drame Dallas Buyers Club aux côtés de Matthew McConaughey, a estimé lors d'un colloque avec le président du groupe The Barbarian, Benjamin Palmer, que les femmes avaient aussi "le droit de changer le monde"."J'ai porté des talons donc je connais votre douleur, mesdames", a plaisanté celui qui interprétait aussi un séduisant junky dans Requiem for a Dream. N'hésitant pas à rappeler son passé douloureux - il a été élevé par sa mère après que son père ait fui à sa naissance, se soit remarié puis se soit enfin suicidé lorsqu'il avait 8 ans - déjà évoqué lors de la cérémonie des Oscars ("Comme beaucoup d'entre vous le savent maintenant, j'ai été élevé par une mère célibataire formidable"), il a tenu à citer les mots insignifiants de son père les deux seules fois où ils se sont vus. "La première fois, il s'est allumé une cigarette et m'a dit : 'Je reviens gamin, je vais juste chercher du lait dans ce magasin', et il n'est jamais revenu." "Prends soin de toi, à bientôt frérot", a-t-il simplement dit à son fils la deuxième fois en lui adressant un signe d'adieu.Avec son look à mi-chemin entre Jésus Christ - la barbe longue comme ses cheveux colorés tie and dye, et une grande croix au cou - et le rock - il avait dégrafé les boutons de sa chemise à carreaux rouge et les lacets de ses Doc Martens -, le leader du groupe Thirty Seconds to Mars était encore une fois charismatique et provocateur. Son prochain film Brilliance, un thriller de science-fiction adapté du roman de Marcus Sakey, dans lequel il donne la réplique à Noomi Rapace, sortira en 2015.La bande-annonce de Dallas Buyers Club avec Jared Leto : ET AUSSI...Courtney Love et son humour macabre vs. Sarah Jessica Parker et son éternelle classe à Cannes
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