Nom de naissance Guaino
Avis

Biographie

Diplômé de Sciences-Po, Henri Guaino s'est spécialisé ensuite en politique économique.  En 1995, il est nommé Commissaire général au Plan après l'élection présidentielle de Jacques Chirac. En 1997, il écrit le rapport Chômage : le cas français (avec Robert Castel et Jean-Paul Fitoussi). Henri Guaino est un homme politique discret. C'est un peu l'homme de l'ombre de la politique. C'est en 1998 qu'il est devenu homme-plume. Lors de l'élection présidentielle de 1998, il est chargé de réécrire les interviews de Jacques Chirac. Choisi en novembre 2006 par Nicolas Sarkozy, il est devenu la plume indispensable et désormais célèbre des discours du nouveau président de la République durant sa campagne. Les références à Jean Jaurès et Léon Blum, c'est lui !  La bourde du discours de Dakar, c'est aussi lui... Le discours faisait dire au Président de la République, en visite à Dakar, le 26 juillet 2007, que le principal problème de l'Afrique venait de ce que "l'homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire. (...) Le problème de l'Afrique, c'est qu'elle vit trop le présent dans la nostalgie du paradis perdu de l'enfance. (...) Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n'y a de place ni pour l'aventure humaine ni pour l'idée de progrès".  L'apparition du jeune (et feu) Guy Môquet dans le discours politique, c'est encore lui.  En juin 2010, il reçoit le prix Burisis décerné par Maître Eolas pour des propos tenus sur Europe 1, le 14 juin. Suite à la censure de la loi "Création et Internet", il avait déclaré que la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen était de la philosophie du droit, que le droit à internet serait mieux défendu que le droit à l'eau ou à l'électricité et qu'en 1789 les révolutionnaires ne s'était pas entendu défendre l'accès à internet. Sinon quand il s'exprime pour lui-même et sur l'Europe, c'est "non" deux fois. La première pour le traité de Maastricht en 1992 ; la deuxième pour le référendum européen de 2004.  Point fort : sa plume on vous dit !Point faible : pas le droit à l'erreur quand on écrit pour les grands de ce monde