Formé dans le club de sa ville natale, le Sao Paulo FC, Julio Cesar Baptista se fait une place en équipe première au poste de milieu défensif grâce à un physique de déménageur. Dès sa première saison, en 2000, il conquiert le titre de champion du Brésil. Honneur qu'il connaît une deuxième fois en 2002. Un an plus tard, l'heure du grand départ pour l'Europe a sonné. Cap sur l'Espagne et le FC Séville. Le coach du club andalou, Joaquin Caparros, a alors une idée de génie. Ayant décelé les qualités offensives du garçon, il le place à la pointe de l'attaque. Bingo ! 23 buts en championnat et 5 en Coupe viennent récompenser ce pari risqué. Le joueur y acquiert aussi un surnom, "La Bestia" (la bête), en hommage à sa puissance dévastatrice. Il fait même des débuts remarqués face au Japon en amical. Cette année-là, il remporte la Copa America. Dès lors, Baptista devient la cible des géants du foot européen comme le FC Barcelone, le Real de Madrid ou Arsenal. Séville parvient malgré tout à conserver son joyau pour une saison supplémentaire. Bien lui en prend puisque le Brésilien claque encore 23 buts en Liga. Cette fois, rien n'y fait, Baptista veut partir. Dans la foulée d'une Coupe des Confédérations remportée avec le Brésil, il fait ses valises. C'est le Real qui emporte le morceau à l'été 2005 pour un chèque de 24 millions d'euros. L'adaptation est difficile tant la concurrence est rude et déloyale. En effet, son compatriote Ronaldo est systématiquement aligné même hors de forme, et Baptista devient un abonné du banc. Suprême hérésie, il est aligné à son ancien poste de milieu défensif ou en milieu offensif gauche quand il joue. Forcément, ses performances s'en ressentent, mais le Brésilien se tait et plante tout de même neuf buts. Cette année difficile lui coûte sa place en équipe nationale pour la Coupe du Monde 2006 et lassé de sa situation dans la capitale espagnole, il saute sur l'occasion de partir et rejoint l'Angleterre et Arsenal dans le cadre d'un échange de prêt d'un an avec José Antonio Reyes. Mais le sort qui l'attend à Londres n'est pas sensiblement différent. Titularisé à seulement 11 reprises en championnat, Baptista n'a que les Coupes pour briller. Il s'illustre notamment en inscrivant un quadruplé à Anfield en Carling Cup mais ne convainc pas Wenger de lever son option d'achat. Le Brésilien reprendra l'entraînement avec le Real en attendant d'en savoir plus sur son sort.
Genre | Homme |
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