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Julien KNAUB / France T
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PHOTOS - Chabada : Guy Béart invité spécial du numéro consacré à Laurent Gerra ce soir sur France 3

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Invité surprise du <strong>Chabada </strong>présenté par <strong>Daniela Lumbroso</strong> consacré à <strong>Laurent Gerra</strong> mardi 9 novembre 2010 à 20h35 sur <strong>France 3</strong>, <strong>Guy Béart </strong>est venu chanter quelques titres de son dernier album. Rencontre avec un poète qui se fait rare à la télévision?<strong>Vous avez accepté de revenir à la télévision aux côtés de </strong><strong>Laurent Gerra, un imitateur qui ne vous épargne pas? Pourquoi ? </strong>Quitte à apparaître à la télé, autant que ce soit avec quelqu?un qui me fait rire. <strong>Laurent Gerra</strong> est un artiste drôle et talentueux, surtout quand il m?imite. Il me rappelle Thierry Le Luron, formidable, qui ne m?épargnait guère. Gerra m?a rendu service : alors que j?étais absent des médias, je restais présent grâce à ses parodies? <strong>Dans votre dernier album, on découvre <em>Télé Attila</em>, une chanson féroce qui étrille le petit écran et ses animateurs. Auriez-vous des comptes à régler ?</strong>Qui aime bien châtie bien : je suis un homme de télévision qui possède sept récepteurs chez lui dont trois dans la chambre à coucher. Dans <em>Télé Attila</em>, j?ai voulu dénoncer ses dérives, comme celle d?Internet et de notre civilisation de l?image. Et je rigole de ce veau d?or, de ce cirque païen soumis à la pub et obsédé par l?audience. Qu?est devenue la création télévisée ? La plupart des jeux proposés sont des copies de programmes anglo-saxons. J?aimais beaucoup jouer avec Jean-Pierre Foucault devant Qui veut gagner des millions? Avant de découvrir qu?il s?agissait d?une adaptation d?un jeu anglais. Nous vivons le règne de la copie de copie et de la promotion. Si les artistes viennent dans des talk-shows, c?est toujours pour se vendre. Même Le Grand Journal, sur Canal +, fait l?éloge publicitaire du parfum Chanel? <strong>Mais la télévision n?a-t-elle pas toujours été un instrument promotionnel ? Vous-même, dans Bienvenue à sur la Une, vous receviez Duke Ellington ?</strong>Oui, mais cette émission, le premier talk-show au monde, était une création originale, pas une adaptation d?un format étranger. Aujourd?hui, où est <strong>Jacques Martin</strong> et sa télévision qu?il savait réinventer en permanence ? Je suis aussi très sensible aux couleurs des décors : elles sont actuellement plus agressives, violentes, racoleuses, pour capter le téléspectateur. Voici quelques années, j?ai réalisé une expérience passionnante : je mettais un tissu devant l?écran et je me contentais d?écouter les paroles en m?endormant. Enfin, je redécouvrais le verbe? <strong>Vous devez être un ennemi farouche de la télé réalité?</strong>Pas du tout ! J?apprécie, par exemple, la Nouvelle Star, plus authentique que la Star Academy? Dites-vous que je ne suis l?ennemi de personne et, qu?avec l?âge, j?ai décidé de me marrer du spectacle télévisuel. Je me m?indigne plus : cela donne des ulcères. Je pense qu?il existe des gens très bien dans toutes les émissions, mais ces malheureux sont obligés d?obéir aux dures lois du système économique.<strong>Au fond, vous reprochez à la télé d?être le reflet de l?époque actuelle?</strong>Absolument : elle est le miroir d?une époque pressée, frénétique de sons et d?images, qui délaisse la poésie et se désintéresse de la magie des mots. Les gens de télévision devraient s?inspirer de la simplicité des chanteurs : pour faire une belle chanson, il faut enchanter les enfants, émouvoir les femmes et intéresser les hommes avec une belle mélodie. Rien de plus?Interview Jean-Baptiste Drouet <strong>Le meilleur des choses</strong><em>"Le meilleur des choses ? Un rire d?enfant, le bras d?une mère"</em> fredonne, sur une mélodie jouée à la guitare acoustique, Guy Béart dans son dernier album. En douze titres, de L?amour passant à Paix à la guerre, il renoue, à 80 ans, avec le répertoire poétique qui a jadis fait son succès.(Sony Music).<strong>7 dates</strong>16 juillet 1930 : naissance au Caire1963 : naissance de sa fille Emmanuelle1966 : Vive la rose1967 : installation dans sa maison de Garches qu?il ne quittera plus1968 : La vérité1985 : Demain je recommence1994 : Grande médaille décernée par l?Académie Française pour son ?uvre

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Invité surprise du Chabada présenté par Daniela Lumbroso consacré à Laurent Gerra mardi 9 novembre 2010 à 20h35 sur France 3, Guy Béart est venu chanter quelques titres de son dernier album. Rencontre avec un poète qui se fait rare à la télévision…Vous avez accepté de revenir à la télévision aux côtés de Laurent Gerra, un imitateur qui ne vous épargne pas… Pourquoi ? Quitte à apparaître à la télé, autant que ce soit avec quelqu’un qui me fait rire. Laurent Gerra est un artiste drôle et talentueux, surtout quand il m’imite. Il me rappelle Thierry Le Luron, formidable, qui ne m’épargnait guère. Gerra m’a rendu service : alors que j’étais absent des médias, je restais présent grâce à ses parodies… Dans votre dernier album, on découvre Télé Attila, une chanson féroce qui étrille le petit écran et ses animateurs. Auriez-vous des comptes à régler ?Qui aime bien châtie bien : je suis un homme de télévision qui possède sept récepteurs chez lui dont trois dans la chambre à coucher. Dans Télé Attila, j’ai voulu dénoncer ses dérives, comme celle d’Internet et de notre civilisation de l’image. Et je rigole de ce veau d’or, de ce cirque païen soumis à la pub et obsédé par l’audience. Qu’est devenue la création télévisée ? La plupart des jeux proposés sont des copies de programmes anglo-saxons. J’aimais beaucoup jouer avec Jean-Pierre Foucault devant Qui veut gagner des millions… Avant de découvrir qu’il s’agissait d’une adaptation d’un jeu anglais. Nous vivons le règne de la copie de copie et de la promotion. Si les artistes viennent dans des talk-shows, c’est toujours pour se vendre. Même Le Grand Journal, sur Canal +, fait l’éloge publicitaire du parfum Chanel… Mais la télévision n’a-t-elle pas toujours été un instrument promotionnel ? Vous-même, dans Bienvenue à sur la Une, vous receviez Duke Ellington ?Oui, mais cette émission, le premier talk-show au monde, était une création originale, pas une adaptation d’un format étranger. Aujourd’hui, où est Jacques Martin et sa télévision qu’il savait réinventer en permanence ? Je suis aussi très sensible aux couleurs des décors : elles sont actuellement plus agressives, violentes, racoleuses, pour capter le téléspectateur. Voici quelques années, j’ai réalisé une expérience passionnante : je mettais un tissu devant l’écran et je me contentais d’écouter les paroles en m’endormant. Enfin, je redécouvrais le verbe… Vous devez être un ennemi farouche de la télé réalité…Pas du tout ! J’apprécie, par exemple, la Nouvelle Star, plus authentique que la Star Academy… Dites-vous que je ne suis l’ennemi de personne et, qu’avec l’âge, j’ai décidé de me marrer du spectacle télévisuel. Je me m’indigne plus : cela donne des ulcères. Je pense qu’il existe des gens très bien dans toutes les émissions, mais ces malheureux sont obligés d’obéir aux dures lois du système économique.Au fond, vous reprochez à la télé d’être le reflet de l’époque actuelle…Absolument : elle est le miroir d’une époque pressée, frénétique de sons et d’images, qui délaisse la poésie et se désintéresse de la magie des mots. Les gens de télévision devraient s’inspirer de la simplicité des chanteurs : pour faire une belle chanson, il faut enchanter les enfants, émouvoir les femmes et intéresser les hommes avec une belle mélodie. Rien de plus…Interview Jean-Baptiste Drouet Le meilleur des choses"Le meilleur des choses ? Un rire d’enfant, le bras d’une mère" fredonne, sur une mélodie jouée à la guitare acoustique, Guy Béart dans son dernier album. En douze titres, de L’amour passant à Paix à la guerre, il renoue, à 80 ans, avec le répertoire poétique qui a jadis fait son succès.(Sony Music).7 dates16 juillet 1930 : naissance au Caire1963 : naissance de sa fille Emmanuelle1966 : Vive la rose1967 : installation dans sa maison de Garches qu’il ne quittera plus1968 : La vérité1985 : Demain je recommence1994 : Grande médaille décernée par l’Académie Française pour son œuvre