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96 Heures démarre très bien en exploitant le potentiel ironique d’une situation qui inverse les rôles, un gangster s’octroyant le temps d’une garde à vue pour faire parler un flic. Mais c’est une chose d’enrichir un script à partir d’une idée prometteuse (on rêve d’une confrontation épurée en huis clos), c’en est une autre de charger la barque. Et, hélas, le scénario repose sur une accumulation de révélations fortuites qui dépasse les limites raisonnables de « la suspension consentie de crédulité ». Autrement dit, le spectateur est prié d’accepter un monceau d’invraisemblances sans poserde questions. Un autre problème vient de ce que tous les acteurs ne jouent pas dans la même catégorie. On dira simplement que les deux interprètes principaux s’en sortent avec les honneurs, Arestrup dominant en despote totalement dépourvu de sens moral, face à Lanvin froid et calculateur, à l’affût de la moindre faille.
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96 Heures démarre très bien en exploitant le potentiel ironique d’une situation qui inverse les rôles, un gangster s’octroyant le temps d’une garde à vue pour faire parler un flic. Mais c’est une chose d’enrichir un script à partir d’une idée prometteuse (on rêve d’une confrontation épurée en huis clos), c’en est une autre de charger la barque. Et, hélas, le scénario repose sur une accumulation de révélations fortuites qui dépasse les limites raisonnables de « la suspension consentie de crédulité ». Autrement dit, le spectateur est prié d’accepter un monceau d’invraisemblances sans poser de questions. Un autre problème vient de ce que tous les acteurs ne jouent pas dans la même catégorie. On dira simplement que les deux interprètes principaux s’en sortent avec les honneurs, Arestrup dominant en despote totalement dépourvu de sens moral, face à Lanvin froid et calculateur, à l’affût de la moindre faille.
Toutes les critiques de 96 Heures
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Filmée en plans serrés, sur des dialogues précis et parfois drôles, la confrontation entre les deux acteurs, qui n'avaient jamais joué ensemble, impressionne. Frédéric Schoendoerffer et son scénariste, Simon Michael, entretiennent le suspense jusqu'au dénouement inattendu. Au final, on aurait bien prolongé la durée de la garde à vue.
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Deux pointures du cinéma français pour la première fois réunies dans un huis clos intense pour un compte à rebours oppressant. Un beau duo d’acteurs.
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Frédéric Schoendoerffer signe ici un huis clos sous haute tension avec deux acteurs au top !
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Un duel au sommet, tendu et captivant, entre deux acteurs majuscules : Niels Arestrup, le caïd, et Gérard Lanvin, le flic otage. Deux pointures dont le charisme compense allègrement les faiblesses d’une intrigue policière pourtant mise en boîte par le coréalisateur de Braquo, saison 1.
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C'est du polar serré, dur, comme on aime. Pas de complaisance, pas d'amuse-gueules, juste la dureté d'un poing serré.
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Malicieusement, ces "96 heures" durent 96 minutes, mais sachez que ce duel cinématographique intense ne vous laissera pas le temps de compter les secondes.
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Si l’on ferme les yeux sur deux ou trois facilités de scénario, ce polar musclé ménage quelques surprises finales.
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Rien de nouveau dans le genre, mais un solide divertissement.
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Duel au sommet pour Lanvin et Arestrup, dans un polar psychologique qui pose habilement les pions sur l’échiquier pour mieux les faire basculer au gré d’une intense confrontation.
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Un polar efficace et brutal.
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Arestrup/Lanvin, un duel qui a plutôt de la gueule bien que la mise en scène ne tienne pas toujours ses promesses.
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Le décor de ce polar abrupt et inquiétant est bien planté. Tant mieux car le huis clos qui suit tourne en rond faute de scénario. Reste les éclats de l'imprévisible Nils Arestrup, toujours crédible en parrain bipolaire, face à un Gérard Lanvin fatigué.
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La première demi-heure est plutôt à la hauteur avec leur affrontement à peine feutré sur fond de menaces et de ruses psychologiques. (...) Mais le film ne tient pas la distance et les péripéties sont prévisibles.
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La mise en scène aurait trouvé plus d'impact à se concentrer sur le face-à-face entre l'otage et son bourreau. Car Niels Arestrup et Gérard Lanvin tirent le meilleur rendement d'une partition qui met solidement en valeur leur capital expressif.
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Le duo de comédiens a ajusté le scénario à ses désirs. « Nous l’avons pas mal retravaillé, insiste Niels Arestrup, pour le rendre plus percutant et renforcer le suspense. » Le huis clos entre les rivaux connaît aussi des plages de détente, notamment grâce à Laura Smet et Sylvie Testud.
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Face à face hors-norme entre Niels Arestrup et Gérard Lanvin dans un thriller aussi haletant que surprenant.
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Des invraisemblances de scénario au détour de quasiment tous les plans pour un thriller qui n’assume jamais son postulat de huit-clos sous la forme d’une garde à vue aux rôles inversées. N’est pas Miller / Audiard qui veut.
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Un polar à l’intrigue hélas aussi bancale que ses dialogues, mais à l’affrontement classieux et à la mise en scène efficace signée du spécialiste du genre Frédéric Schoendoerffer (Agents secrets, Truands)… toujours aussi mal servi par ses scénarios.
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Une bonne première partie de film de départ qui aurait pu voir le développement d’un très bon huit-clos mais qui se perd malheureusement dans des révélations improbables, qui plombent la crédibilité du film.
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Kancel est un pervers incontrôlable. Carré est adepte d'une rationalité virilement stoïque. Niels Arestrup est Kancel. Gérard Lanvin est Carré. L'heureuse surprise est que le huis clos dure moins de quatre-vingt-seize heures.
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Après “Switch”, Schoendoerffer confirme avec ce polar baclé, sans idées et sans envergure, qu'il a renoncé à toute ambition. Triste.
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Malgré Gérard Lanvin et (surtout) Niels Arestrup, le film de Frédéric Schoendoerffer se perd dans les invraisemblances.