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Icône des enfants de la « génération Albator » – ceux qui avaient les yeux rivés sur Antenne 2 dans les années 80 –, le corsaire créé par Leiji Matsumoto en 1969 a droit à son film d’animation en images de synthèse et en 3D. Dans une esthétique glacée qui rappelle la première adaptation cinématographique du jeu vidéo Final Fantasy, Shinji Aramaki (Appleseed – Ex Machina) orchestre un space opera au scénario confus. Mais s’il s’emmêle un peu les pixels avec sa mécanique narrative qui carbure aux twists improbables saupoudrés de sentences écolo-philosophiques, il parvient néanmoins à insuffler une certaine grâce à son ténébreux balafré de l’espace. L’aspect abstrait et désincarné du film, tout en faux-semblants et en hologrammes cristallins, finit par être en osmose avec son discours sur l’illusion comme dernier rempart d’une humanité ravagée.
Toutes les critiques de Albator, corsaire de l'espace
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Handicapé par un fan service trop concentré sur les formes généreuses des femmes du récit, une légère rigidité dans l’animation et certains poncifs scénaristiques inhérents à l’animation japonaise, cet Albator nouveau s’avère néanmoins être une très belle surprise, dépressive en diable et classe comme c’est pas permis. Vivement un film ‘Galaxy Express 999′ !
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Mais tout ne relève pas de la seule technique dans « Albator ». Le scénario est digne du meilleur space opera, avec un héros des plus ténébreux et torturés, donc romantique, ses acolytes n’étant pas mal non-plus. Toutefois le script s’embrouille quelque peu sur la fin, mais cela ne gâche aucunement le plaisir que les amateurs du genre pourront y prendre.
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Plutôt réussie et prometteuse, cette "renaissance" au cinéma en 3D de la série manga culte (...) regorge d'inventions cosmiques.
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Impressionnante machine graphique à la mécanique bien huilée, Albator, le corsaire de l’espace fait sourire par son attachement à une psychologie adolescente primaire.
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(...) ce space opera dépoussière la légende. Malgré un scénario complexe qui engendre des longueurs, cette fable d’anticipation, séditieuse et nihiliste, exerce un pouvoir de fascination.
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Reste qu’en sachant débrancher vos neurones aux moments idoines et en tâchant de voir la chose en VO, vous pourrez sauver de cet Albator ce qui doit l’être : une ampleur rare, une 3D flatte-rétine, quelques séquences-frissons et la promesse d’un autre cinéma d’animation, luttant pour la paix des médiums.
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C'est donc une agréable surprise qu'est cette adaptation cinématographique d'Albator. On s'attend à un film d'animation s'éloignant du manga mais la réalisation reste époustouflante du début à la fin. On regrette juste quelques longueurs au sein de cette adaptation modernisée de notre corsaire préféré.
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(...) le corsaire de l'espace reprend le combat à bord du vaisseau Arcadia pour une aventure animée, sombre et somptueuse.
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Servi par une animation 3D dernier cri, Albator reste un spectacle époustouflant et d'une grande élégance graphique, (...) même si les faiblesses du scénario ternissent un peu le plaisir que l'on a à explorer son univers.
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Plastiquement très belle, cette animation numérique, dont les décors et la pyrotechnie sont époustouflants, reste malgré tout abstraite et désincarnée.
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Si l'intention est bonne, ni le scénario, ni la mise en scène ne parviennent à hisser l'ensemble au-delà du simple reboot à twist. (...) En revanche c'est en termes de direction artistique que son expérience fait la différence. (...) Un divertissement efficace, certes dénué de génie, mais jamais déplaisant.
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Une belle fresque spatiale au scénario bien compliqué. Pour le connaisseur, Albator version 2013 est l'accomplissement de l'animation moderne au service d'un mythe; une sorte de canonisation 3D d'un héros de jeunesse. Pour les autres, une aventure malheureusement inutile dans l'immensité nébuleuse du cinéma.
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Un cœur narratif un peu faible (...)
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(...) pas sûr que les fans d’hier adhèrent à ce scénario philosophico-brumeux…
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Noyé dans un flux continu d’explosions numériques, massacré par un scénario dont il est souvent exclu, le corsaire n’est plus que l’ombre de son ombre.
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Visuellement, c’est une merveille entre l’esthétique photo-réaliste, façon jeux vidéo dernier cri, et l’animation en performance-capture, d’un niveau rarement atteint. En revanche, mieux vaut être un fan du manga (déjà peu haletant) ou un geek en puissance pour accrocher aux enjeux nébuleux, à la narration emphatique et aux dialogues sentencieux de ce space-opera taoïste.
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Bref, pour le charme de la série, on repassera, tout comme pour les chansons et le générique inoubliable. La déception guette les quadras de la « génération Albator ».
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Les spectaculaires paysages de SF, planètes dévastées et armadas spatiales, ne suffisent pas à compenser une image lisse et un récit très confus.
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De la série animée préférée de notre enfance, "Albator, corsaire de l’espace" ne retrouve que rarement la poésie sombre et romantique.