Ant-Man

Le film fait globalement l'erreur monumentale de se donner des allures d'histoire de super héros classique plutôt que de profiter de la liberté offerte par un tel personnage principal, en se coltinant en plus tous les passages obligés - dont même l'équipe semble se ficher éperdument. (...) Une fois ce background installé, on peut, enfin, se concentrer sur ce qu'aurait dû être Ant-Man dès le départ : une comédie autour d'un casse mené par des délinquants complètement idiots. Et là, on se marre vraiment. Paul Rudd est dans son élément, parfaitement à l'aise pour amuser la galerie, mais en réalité ce sont les 3 voyous qui l'assistent qui sont les vrais héros de cet étrange film. (...) Sans mauvais jeu de mot, Ant-Man est un petit film et c'est quand il s'affirme en tant que tel qu'il est pertinent. A l'inverse, dès qu'il essaie de jouer la carte du sérieux, c'est la cata. La mise en scène de la spécificité du personnage et de son pouvoir un peu casse-gueule est plutôt réussi : Ant-Man n'est pas ridicule, l'action tient la route, et les aventures en miniature sont suffisamment inventives pour ne pas rappeler Chéri j'ai rétréci les gosses - ce n'était pas gagné.

Cool, inventif, cocasse, techniquement irréprochable et hyper spectaculaire !

Effets spéciaux déments (on vous conseille de le découvrir en 3D !), scènes de combats impressionnantes entre des personnages miniatures, B.O. dynamique et clin d’œil aux "Avengers" : on retrouve tout l’univers des comics.

Plaisant et courageux dans sa tentative d'apporter du neuf, "Ant-Man" n'en reste pas moins une énième production costumée avec ses qualités et ses défauts. Pas inoubliable, mais bien plus solide qu'il n'y paraît.

L'intrigue est toujours la même. Des savants fous, fous, fous, une apocalypse imminente, les problèmes parents / enfants et patati et patata. Mais le ton d'"Ant-Man" est relativement léger et en grande partie drôle.

Avec ce film brillant et hilarant, la franchise Marvel montre une fois de plus qu'elle est capable du meilleur avec la plus étrange des idées.

Le film ne va jamais beaucoup plus loin que son ambition de départ, mais c’est avec amusement que l’on regarde ces séquences en modèle réduit.

Le film de Reed et Rudd montre que, aussi folles sonnent certaines idées au début, les bonnes choses viennent souvent dans des petits paquets.

Une étonnante scène de poursuite en train électrique constitue l’un des morceaux de bravoure du film.

Pour un petit film, il se passe beaucoup de choses. Rudd fait en sorte que ça marche.

Comme tous les grands héros, "Ant-Man" arrive au bon moment... pour un nouveau style de films.

Opération réussie : il aura donc suffi d’un peu d’intelligence et de roublardise pour faire d’un film Marvel un divertissement de bonne tenue.

Sous son format court et son dynamisme pop, "Ant-Man" fait office d’anti-"Hulk", de contraste bienvenu face à la démesure du blockbuster moderne.

Pour trouver un insecte-héros de saga plus intelligent que ça, vous devez vous tourner vers "La Métamorphose" (une nouvelle de Franz Kafka ndlr).

Après une introduction très classique, le film déploie un imaginaire du quotidien particulièrement saisissant quand le héros miniaturisé et invincible traverse les baignoires et les murs pour infiltrer les bâtiments secrets, le tout à dos de fourmi.

(...) le film se distingue par son sens de la dérision, son rythme soutenu, son originalité réjouissante, ses personnages secondaires consistants. Un justicier miniature qui prend le contre-pied d’"Avengers" et ne se prend jamais au sérieux.

Ce nouvel opus issu du vaste univers de la franchise Marvel remet intelligemment à plat les canons esthétiques et scénaristiques plutôt sombres des récents "Captain America: Le soldat de l'hiver" et "Thor: Le Monde des ténèbres", "Iron Man 3" ou encore "Avengers 2".

(...) on n’est bien sûr pas sur les hautes altitudes du genre superhéros, mais en plein cœur de ce qu’il a pu être à l’époque où il relevait de la série B – époque qu’on se prend parfois à regretter.

Le chan­ge­ment de taille du héros est parfai­te­ment réussi et le réali­sa­teur s’en amuse à merveille. (...) Tout ce travail de fourmi abou­tit à un résul­tat diver­tis­sant plus qu’ho­no­rable, et en aucun cas ras des pâque­rettes.

Focalisé sur la multiplication des plans, dont la durée excède rarement les trois secondes, le réalisateur mélange grossièrement cinéma d’action et comédie pataude, misant sur la complicité d’un public familier de l’univers des super-héros pour faire avaler la sauce.

Peyton Reed réalise un film sympathique sur l'infiniment petit, mais qui effleure son sujet.

"Ant-Man" est le premier film Marvel - et le premier des films de l'été pour tuer le temps - qui se bonifie à mesure qu'il avance.

Même les blagues qui fonctionnent ne font pas rire tout le monde et la volonté affichée de jouer la sécurité est emblématique d'un film qui rétrécit face à un tel défi.

Le résultat : un film qui manque de confiance en lui, un peu comme s'il portait des vêtements une taille trop grande.

Même s’il est un peu bavard, le film suit les arcanes du genre tout en montrant sa volonté de sortir des sentiers battus, vue la nature de son super-héros. Un spectacle calibré pour l’été.

"Ant-Man" est juste plaisant (la réalisation de Peyton Reed est molle), mais tout ce qui est Marvel sans être Marvelesque me fait sourire.

"Ant-Man" rappelle deux choses : que le poids de l'industrie Marvel étouffe chacun de ses films, et que les auteurs peuvent encore trouver une parade pour fissurer cette entreprise sans âme. C'est peu, mais bien assez pour ne pas crier au désastre face à un pur produit du système.

Il y a deux films dans "Ant-Man". Un blockbuster de superhéros convenu (...) Et une comédie amusante avec un désopilant trio de braqueurs du dimanche, quelques clins d'œil bien sentis et un jeu sur les changements d'échelle, source de savoureux décalages parodiques

"Ant-Man" se rapproche d'un héros secondaire - il est bien pour des gags occasionnels et des apparitions dans les prochains Marvel, mais il ne mérite pas toutes ces attentions. Son film ne ressemble pas à une sortie méritée, mais plutôt à une obligation contractuelle.