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Dans une zone de transit où la foule anonyme défile, deux adolescents, employés d’un relais routier, s’accrochent à leurs rêves pour tromper l’ennui. Elle attend l’amour qui l’emmènera loin des siens, lui rêve de faire fortune en gagnant à son jeu télé préféré. Prisonniers de quotidiens misérables et de carcans familiaux, privés de perspectives, les héros d’Araf (« limbes » en turc) expriment tout bas et
avec beaucoup de sensibilité le désarroi de la jeunesse turque issue des classes populaires.
Toutes les critiques de Araf, Quelque Part Entre Deux
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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La réalisatrice Yesim Ustaoglu observe, d'abord avec lyrisme, puis avec un réalisme exacerbé, mais toujours avec lenteur, deux jeunes adultes dont les pauvres rêves se brisent. Touchant, mais déjà vu..
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Drame désespérément sombre et tragique, galcial et intimiste, “Araf” - formellement réussi - séduit autant qu'il agace.
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Or, si le film démontre, malgré la complaisance de ses langueurs et du tremblé de sa caméra portée, un réel sens plastique, ses manières affectées achèvent vite de l'enliser là même où son titre le destinait, dans les désespérantes limbes académiques du middle of the road.
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La cinéaste Yesim Ustaoglu, qui signe ici son sixième film, s'embourbe dans une morosité littérale et sans perspective.