Toutes les critiques de Carte des sons de Tokyo

Les critiques de la Presse

  1. Public
    par La rédaction de Public

    Clin d'oeil à Blow-Up cette plongé dans un Tokyo fascinant va vous envoûter. Après le magnifique "The Secret Life of Words", Isabelle Croixet nous fait un beau cadeau.

  2. Le Monde
    par Jean-Luc Douin

    L'un des propos de ce film qui figurait en compétition officielle à Cannes en 2009 est la difficulté des Occidentaux à appréhender la culture des Asiatiques, et vice versa.
    L'un de ses paradoxes est d'encourager le spectateur à penser que la réalisatrice (cinéaste espagnole tournant à Tokyo) est la première à entretenir cette incompréhension. Car tout ce qui est reflété ici de la capitale japonaise est de nature à alimenter les clichés sur l'art de vivre nippon, dès les premières scènes. (...) Carte des sons de Tokyo est un film d'ambiances, de sensations, rythmé de bruitages et d'images mélancoliques ou sulfureuses.

  3. Le Figaro
    par Emmanuele Frois

    ...on peut aller voir Carte des son de Tokyo, certes moins corsé en émotions que les précédentes oeuvres de la réalisatrice, mais traversé par des instants magiques

  4. Positif
    par Nicolas Bauche

    Double histoire d'amou et de mort (...) cette ronde des coeurs solitaires s'efface pourtant au profit d'un invitation érotique à la chair, la gastronomie et le sexe, trahissant l'inspiration d'Isabel Coixet qui voudrait se hisser au rang des meilleurs Greenaway. On en est loin, même si cette cartographie senseorielle n'est pas sans charme.

  5. Les Cahiers du cinéma
    par Joachim Lepastier

    (...) le film se fane de sa propre incapacité à produire une quelconque nervosité et tire à la ligne quand il devrait nous toucher en plein coeur. A l'instar des décors du film qui paraissent appeler une lounge music qu'on écoute d'une oreille, voilà donc un parfait lounge film qui mise trop sur le confort de l'ambiance et pas assez sur la consistance.

  6. StudioCiné Live
    par Christophe Chadefaud

    Un titre gage d'expérience sensorielle pour un film au scénario trop fabriqué.(...) Là où Isabelle Coixet touchait au plus intime de ses personnages dans Ma vie sans moi et The secret Life of words, elle ne semble que suivre ceux de Sergi Lopez et Rinko Kikuchi perdus dans cette histoire sans but. (...) Le coeur n'y est pas.

  7. Télérama
    par Cécile Mury

    Entre installation arty (la présence parasite d'un ingénieur du son qui capte les bruits de la ville) et romance érotico-fleur bleue, cette carte de Tokyo est bien ­jolie à regarder mais n'indique pas grand-chose.