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Découvert à la Semaine de la Critique, ce premier long métrage colombien suit les pas d’un jeune garçon de la campagne incarcéré, après un crime qu’ils ont commis, avec son meilleur ami dans un centre expérimental pour mineurs. Il y règne certes une tension qui ne se démentira jamais ou presque. Mais une fois passée son entame mystérieuse à souhait, cette variation autour de la fabrique virile de la violence peine à trouver sa singularité face aux récents films sud- américains qui ont traité de ce sujet, avec plus de puissance tant dans leur mise en scène que dans la gestion du récit. L’ombre du Monos de son compatriote colombien Alejandro Landes se révèle particulièrement écrasante.