-
Il faut bien l’avouer : après le très scato "Sa Majesté Minor" et le lénifiant "Or noir" (qui avait ses moments), on pensait Annaud proche de la retraite. "Le Dernier Loup" prouve de façon spectaculaire qu’il ne fallait pas enterrer trop vite le "tycoon" des années 80. En deux séquences d’anthologie (la traque initiatique d’une meute de loups et la charge de cette dernière), il rappelle au public gavé de blockbusters sans signature que le cinéma d’action n’est pas qu’une affaire de pros de la palette graphique et qu’on peut instiller de l’émotion à de pareils morceaux de bravoure. Portrait d’un étudiant chinois chargé d’"éduquer" des bergers de Mongolie en 1969, "Le Dernier loup" ne manque par ailleurs pas d’ambition humaniste et de souffle romanesque. Il n’est pas idiot de le rapprocher de "Danse avec les loups" avec lequel il dialogue vingt-cinq ans plus tard.
Toutes les critiques de Le dernier loup
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
"Le Dernier Loup" est un grand film d’aventure qui donne à frissonner, à s’émerveiller, à gamberger, à s’indigner. Il prouve que cent-vingt ans après le premier tour de manivelle des frères Lumière, le cinéma peut toujours conjuguer les mots "populaire" et "qualité".
-
"Le dernier loup" est une fresque écolo décoiffante. Annaud renoue avec le thème de l'équilibre de la nature, déjà présent dans L'ours, tout en intégrant davantage l'homme à cette équation délicate.
-
"Le Dernier Loup" est une fable spectaculaire, qui ouvre une fenêtre sur un monde et ses enjeux qui – par la grâce d’un cinéaste qui retrouve sa faculté d’intéresser et d’impliquer le spectateur – nous semble un instant à portée de main.
-
Une ode à l'amitié aux images époustouflantes qui devrait séduire toute la famille.
-
Le réalisateur met son sens de l'épique au service d'une histoire forte et touchante, avec en arrière plan cette période douloureuse, délicate à traiter pour un Occidental, qui risque à tout moment d'être confronté à la censure.
-
Malgré une coproduction chinoise, le propos politique n’est pas affaibli. Le long métrage montre la richesse de la culture mongole et la logique destructrice du régime, tout en évitant les écueils du manichéisme et de l’anthropomorphisme. Entre exaltation et tristesse, il mêle avec brio récit initiatique, fable spirituelle et fresque historique.
-
Paysage à couper le souffle, histoire humaniste et romanesque, la patte Annaud n’est jamais bien loin. Une espèce de "Danse avec les Loups" 25 ans plus tard…
-
Une fresque d’envergure qui rend hommage à cet animal mythique, aux ressorts plutôt classiques, mais qui colle au plus près des loups avec un savoir-faire technique impressionnant, pour en restituer à merveille la puissance, l’intelligence et la beauté.
-
Son tempétueux récit d’aventures – chevauchées fantastiques, cavalcades échevelées – à peine freiné par une amourette de convention, rend hommage au monde spirituel du peuple de la steppe et se pare des flamboyants atours du western.
-
Un conte naïf et sauvage. La mise en scène d'Annaud a du souffle (...) Quant au communisme, le cinéaste le raille en douce avec des scènes aux couleurs rétro où les personnages sont filmés plein cadre devant l'horizon, à la manière des vieilles cartes postales de propagande...
-
En revenant au registre animalier après "L'Ours", Annaud filme des paysages à couper le souffle pour un récit épique un peu long mais aux effets spéciaux bluffants.
-
S’il ne parvient pas à la force naturaliste de "L’ours", il faut souligner que "Le Dernier loup" est surtout nettement supérieur à "Deux Frères", c’est même peut-être le meilleur film de son réalisateur depuis son incursion au Tibet avec Brad Pitt.
-
Annaud nous émerveille en filmant grands espaces et animaux sauvages sans occulter la réalité parfois cruelle de cet environnement. Si le versant humain du film convainc moins, les séquences épiques et sauvages sont époustouflantes.
-
Jean-Jacques Annaud revient au récit d'apprentissage pour évoquer des sujets qui lui sont chers : la liberté, le rapport entre l'homme et l'animal. Filmée dans des panoramas majestueux, une fable tous publics, sincère et émouvante.
-
Annaud illustre des cartes postales et abuse de ralentis pour souligner les moments de bravoure. Son nouveau long-métrage est évidemment mieux que l'inénarrable "Sa Majesté Minor", mais reste très en deçà de ce qu'Annaud est capable de faire.
-
Les paysages sont magnifiques, les loups splendidement filmés (...) mais l'histoire nous laisse sur notre faim. Trop contemplative, pas suffisamment incarnée. On peine à s'attacher aux personnages, comme à l'histoire d'amour à peine esquissée entre le héros et une jeune Mongole.