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Zurich, 1958. L’histoire d’un club homosexuel dont l’influence se fera sentir dans toute l’Europe. C’est sensible, émouvant, pertinent, bien joué, mais peut-être trop sage. La partie pédagogique et documentaire, mélangeant interviews et images d’archives, est intéressante, alors que les éléments fictionnels ressemblent un peu à un épisode de Maigret.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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On pourra chipoter sur certaines maladresses, sur la pauvreté des moyens qui conduisent à une image souvent banale et fade, mais "Le Cercle" est un témoignage émouvant et révoltant sur une société fermée qui produit des ghettos et marginalise une part d’elle-même. À ce titre, ce "semi-documentaire" est exemplaire, palpitant et, hélas, nécessaire voire indispensable.
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Porté par des acteurs convaincants, le film de Stefan Haupt surprend par la force tranquille qu'il dégage en dépit de la gravité de son sujet.
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Une imbrication sensible du passé et du présent, du documentaire et de la fiction.
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Stefan Haupt fait se succéder, avec un louable souci d'authenticité, scènes de reconstitution dans le Zurich corseté des années 1950 et interviews des témoins de l'époque, qui vécurent opprobre et persécutions. Il évite avec brio l'écueil du militantisme.
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Le film peine à proposer autre chose qu’une juxtaposition de vignettes et d’instantanés. Si la fiction peut sembler la partie la plus ambitieuse sur le plan formelle, elle ne propose malheureusement pas plus qu’une illustration des drames quotidiens auxquels les homosexuels étaient exposés :
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Évoquant par moments les histoires sur la Résistance, cette œuvre bon enfant rappelle que la vie d’homosexuel n’a pas toujours été une partie de plaisir.
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"Le Cercle" raconte finalement l’histoire non pas d’une homosexualité scandaleuse mais plutôt de l’intégration progressive de celle-ci dans l’ordre social, intégration illustrée par le moment, authentique, à la fin du film, où Ernst et Röbi parviennent à se marier.