Little Bird

Jojo a 10 ans et vit seul avec son père, sa mère, chanteuse, étant singulièrement absente. Il recueille un choucas blessé qui devient le centre de son existence. Un enfant, un oiseau : on pense forcément beaucoup à Kes (1970), de Ken Loach. Mais le documentariste hollandais Boudewijn Koole, qui signe ici sa première fiction, est plus impressionniste
que social, et son beau film aux couleurs vives sonne juste. Il cache des cruautés existentielles, des chagrins inextinguibles sous des scènes souvent drôles et d’une poésie simple.

Pas de grand sujet, ni de mise en scène flamboyante: le Néerlandais Boudewijn Koole préfère la douceur, la musique folk de sa compatriote Ricky Koole et le réalisme touchant de Ken Loach -on pense beaucoup à Kes, mais le film supporte la comparaison. Le réalisateur raconte la fin de l'innocence avec la même bienveillance et dirige avec autant de brio les enfants. Le petit Rick Lens apporte beaucoup d'émotion au récit.

Lillte Bird prend la forme d'un conte initiatique pour mettre en lumière la délicate histoire d'amitié entre un enfant et un oiseau. Sensoriel et émouvant

Joli film, vraiment, et effectivement pas grand-chose à dire dessus. Sauf que cette coming of age story fredonnée sur un air de brise, on a déjà dû la voir une demi-douzaine de fois en 2012 (...)

De leçon, il n'en faut guère attendre, pas plus que de blâme, pas plus que de pitié artificielle : le film est dur à sa manière, dans sa détermination à ne rien cacher de ce qui fait souffrir l'enfant. Il peint le père sans forcer le trait, sans l'adoucir. N'offre pas vraiment de clef, moins encore de solution. Montre et observe.

Réaliste, voire quasi documentaire, Little Bird ,'évite pas quelques écueils misérabilistes, mais rien qui n'entache vraiment la singulière joliesse de ce conte initiatique balayant des thèmes aussi vastes et délicats que le premier amour ou le deuil.

Fable naturaliste enrubannée de symboles, Little Bird révèle surtout un acteur, Rick Lens. Petit mais immense.

Un film touchant, vif et délicat, à hauteur d'enfant.

Le film file de bout en bout la métaphore du passage à l’âge adulte grâce au choucas, cet animal intelligent et sociable. Son envol correspond au moment où Jojo lui-même quitte le monde de l’enfance. Sans être particulièrement audacieux, ce « voyage » initiatique séduit justement par son souci pertinent de l’épure : partagée entre trois lieux, la maison, les champs extérieurs et la piscine municipale, l’action ne s’encombre d’aucun détail superflu ou personnage secondaire encombrant et mise sur les scènes amusantes ou touchantes entre le garçon et l’oiseau. En résulte une certaine efficacité dans le propos, doublée de la délicatesse d’un conte intimiste.

Ce premier long-métrage dépasse le mélodrame enfantin, entre émotions profondes de l'enfance et son pouvoir de résilience par l'imagination. Juste et très personnel.

Un conte néerlandais, à la lisière de la fable, ancré dans le social. Du Ken Loach pour mômes en quelque sorte. Pas mal.

une jolie fiction, qui prend son envol dans ses quelques moments de poésie.

Sur un scénario un peu lâche, hommage appuyé au « Kes », de Ken Loach, la mise en scène restitue, sans commisération et avec une énergie revêche, le quotidien, entre insouciance et détresse, d’une enfance solitaire.

À travers un récit classique, "Little Bird" réussit à aborder des thèmes dramatiques de manière délicate, souvent poétique.

Ce film pour enfants use d'un ton plutôt adulte, malin et sensible sans être dégoulinant.

La chronique réaliste d’une enfance livrée à elle-même. Terne et très sage.

Au-delà des apparences, Boudewijn Koole emporte son premier film plus loin qu’une simple histoire d’amitié entre l’enfant et la bête, grâce à un salutaire sens de la nuance. Little Bird reste néanmoins brouillon, mais au-dessus de nos espérances.

ce film néerlandais, impressionniste et sensible, sur l’amitié d’un choucas et d’un enfant trop souvent livré à lui-même, sonne juste.

Inspiré de la complicité identique qu’il avait eue avec un oiseau lorsqu’il était enfant, le réalisateur est parvenu à faire un film en équilibre entre gravité et légèreté, sans jamais tenter d’arrondir les angles. Le petit Rick Lens est éblouissant. Le cinéma aurait beau jeu de le prendre sous son aile.