Synopsis
Le sort de Rome hante le monde moderne, qui est incapable de résoudre ses propres problèmes sociaux, dans cette oeuvre épique parlant d'ambitions politiques, de génie et d'amour dangereux.
Date de sortie | 25 septembre 2024 Prochainement |
---|---|
Durée | 138 mn |
Réalisé par | Francis Coppola |
Avec | Adam Driver , Nathalie Emmanuel , Forest Whitaker |
Scénariste(s) | Francis Coppola |
Distributeur | Le Pacte |
Année de production | 2022 |
Pays de production | Etats-Unis |
Genre | Drame |
Le sort de Rome hante le monde moderne, qui est incapable de résoudre ses propres problèmes sociaux, dans cette oeuvre épique parlant d'ambitions politiques, de génie et d'amour dangereux.
Megalopolis est présenté en compétition officielle au Festival de Cannes 2024
La voilà enfin, l'arlésienne de Francis Ford Ford Coppola, ce film fantasmé il y a près de 40 ans pour lequel il a investi de sa poche 120 millions de dollars, et dont la colonne vertébrale consiste à calquer la chute de l’empire américain sur celle de l’Empire romain : à New Rome, sorte de New York futuriste, César Catilina (Adam Driver), architecte de génie capable d'arrêter le temps, s’écharpe avec le maire archi-conservateur Franklyn Cicero (Giancarlo Esposito). L’un veut faire évoluer sa ville vers une utopie écolo, l'autre reste attaché au statu quo. Les prémices d’une fresque baroque et boiteuse, empilement d’idées hétéroclites (le script n’a jamais cessé d’être mis à jour durant quatre décennies, et ça se voit). Tour à tour péplum, comédie, film politique ou d'anticipation... Megalopolis déborde de toute part, vomissant des effets spéciaux numériques d’un autre âge. Coppola, 85 ans, assume tout : la théâtralité et les emprunts au cabaret comme le mélange de premier et de second degré (Aubrey Plaza et Shia LaBeouf, hilarants, mais qui semblent jouer dans autre long métrage). Le démiurge s’est donné pour mission de repousser les limites de la forme au cinéma, mais ses expérimentations visuelles et narratives ne parviennent jamais à masquer un propos d’une naïveté confondante, opposant l’imagination des artistes à la tiédeur d’hommes incapables de rêver assez grand pour sauver l’humanité. Un discours manichéen rabâché ad nauseam, qui entraîne le film vers sa propre chute.
Le flop de Joker : Folie à deux signe-t-il la fin des blockbusters d’auteur ? Le réalisateur de Dune n’est pas d’accord.
Le cinéaste légendaire a envoyé un message au réalisateur de Folie à Deux : "Il a toujours une longueur d'avance..."