-
Le titre original, In Darkness, sied mieux à ce fi lm dont l’action se déroule en 1944 dans les égouts de la ville polonaise de Lvov. Visuellement, c’est une prouesse. Inspiré de l’histoire vraie de Leopold Socha, type odieux qui profita de l’occupation nazie pour s’enrichir, le scénario suit la lente rédemption de ce dernier au contact d’un groupe de juifs échappés du ghetto. Partagé entre la véracité annoncée et la vanité des scènes imposées, le spectateur souscrit malgré tout au bien-fondé du projet. Reste une question : pourquoi tant de clichés ? I
Toutes les critiques de Sous la ville
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Une pure réussite. On en sort KO, mais avec le sentiment d'avoir vu, et ça n'est pas tous les jours, une oeuvre inoubliable.
-
2 heures 25 dans les égouts à partager les souffrances d'une dizaine de Juifs tentant d'échapper à l'épuration du ghetto. Une réussite.
-
Agnieszka Holland, filme juste : c’est une aventure humaine hors du commun, poignante, qu’elle raconte. Après deux films sur la guerre (« Amère récolte », 1985, et « Europa, Europa », 1990), elle plonge à nouveau dans cette ère barbare qui a vu périr toute sa famille. A la fin, quand les gosses sortent au grand jour, comment ne pas être bouleversé ? Le film est dédié à Marek Edelman, le seul survivant du soulèvement du ghetto de Varsovie, décédé en 2009.
-
Contrairement au film de Spielberg, celui de la cinéaste polonaise ne prétend pas édifier les jeunes générations, mais plutôt interroger ses contemporains - et d'abord ses compatriotes - sur leur propre mémoire.
-
la réalisatrice (...) prend son sujet à bras-le-corps sans se noyer dans le pathos, donne chair à chacun de ses personnages sans tomber dans le cliché et filme le stress et l'angoisse avec beaucoup d'à-propos. De loin son meilleur film.
-
S'inspirant de faits réels, la réalisatrice propose un film brutal et cru, tourné presque entièrement dans les ténèbres d'où jaillissent les parts d'ombre et de lumière de chacun.
-
Le film est long (2 heures 20), mais la réalisatrice, Agnieszka Holland, filme juste : c'est une aventure humaine hors du commun, poignante, qu'elle raconte.
-
Cette histoire de rédemption n’est pas sans rappeler “La Liste de Schindler”, la complaisance hollywoodienne en moins : un drame dans les entrailles de la ville et du nazisme, qui prend aux tripes.
-
Agnieszka Holland suit tout autant le cheminement intérieur de son héros qu’elle s’attache au quotidien des rescapés dans leur enfer souterrain : plutôt les rats et la puanteur de leur cloaque que la cruauté des hommes à l’extérieur. Un sujet prenant.
-
Le film ne tombe jamais dans la banalité. Avec des moyens qu'on devine mesurés, il (le film, ndlr) réussit à provoquer un choc salutaire.
-
Pas sûr que, malgré près de deux heures et trente minutes d'immersion dans les ténèbres (...) la cinéaste ne parvienne à les dissiper.
-
Bien que trop appuyée dans son récit, cette oeuvre nominée aux Oscars n'en demeure pas moins forte et nécessaire.
-
Le film est réussi dans son atmosphère souterraine, sombre et humide, qui devient vite oppressante, et dans le fait qu'il dépeint parfaitement la cruauté et l'égoïsme des hommes, quand il s'agit de sauver sa peau. Mais seul le personnage du Juste est réellement développé, les autres ne semblant se définir que par un seul trait de caractère, et les rebondissements à foison finissent par apparaître forcés.