Enorme hit de festival depuis sa présentation en début d’année à Sundance – pas une séance, à Cannes, Deauville ou San Sebastian sans standing ovation et chaudes larmes dans les salles- Precious est en train d’asseoir la réputation de son réalisateur, Lee Daniels. D’ici la sortie française (au premier trimestre 2010) du film, Daniels en aura mis en chantier deux nouveaux. L’un s’inscrit dans la lignée de Precious, récit du parcours d’une adolescente noire et violée par son père et suivra l’itinéraire d’une femme Selma dans l’Alabama des années 60, en pleine ségrégation. L’autre est plus inattendu : Daniels voudrait s’attaquer à une version cinéma de Miss Saïgon. Quasiment inconnue en France, cette comédie musicale a connu un grand succès dans le monde. Il s’agit d’une libre adaptation de Madame Butterfly transposée en pleine guerre du Vietnam. Une curiosité qui ne fait pourtant visiblement pas peur à Lee Dianels.
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Le réalisateur de Precious s’éprend de Miss Saïgon
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