Arrietty le petit monde des chapardeurs (2011)
Ghibli
Arrietty le petit monde des chapardeurs (2011)
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Arrietty le petit monde des chapardeurs (2011)
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Arrietty le petit monde des chapardeurs (2011)
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Arrietty le petit monde des chapardeurs (2011)
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Arrietty le petit monde des chapardeurs (2011)
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Arrietty le petit monde des chapardeurs (2011)
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Arrietty le petit monde des chapardeurs (2011)
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Arrietty le petit monde des chapardeurs (2011)
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Arrietty le petit monde des chapardeurs (2011)
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Arrietty le petit monde des chapardeurs (2011)
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Arrietty le petit monde des chapardeurs (2011)
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Arrietty le petit monde des chapardeurs (2011)
Arrietty le petit monde des chapardeurs (2011)
Arrietty le petit monde des chapardeurs (2011)
Arrietty le petit monde des chapardeurs (2011)
Arrietty le petit monde des chapardeurs (2011)
Arrietty le petit monde des chapardeurs (2011)
Arrietty le petit monde des chapardeurs (2011)
Arrietty le petit monde des chapardeurs (2011)
Arrietty le petit monde des chapardeurs (2011)
Arrietty le petit monde des chapardeurs (2011)
Arrietty le petit monde des chapardeurs (2011)
Arrietty le petit monde des chapardeurs (2011)
Arrietty le petit monde des chapardeurs (2011)

C'est l'un des Ghibli à (re)voir en ce moment sur Netflix.

Alors que la dernière salve de films d'animation des studios Ghibli arriveront la semaine prochaine sur Netflix, on poursuit notre analyse des oeuvres déjà présentes sur la plateforme (la liste complète est ici). Aujourd'hui, place à Arrietty, de Hiromasa Yonebayashi, une relecture nippone des "Borrowers" qui a beaucoup marqué Première à sa sortie, en 2011, au point d'avoir deux critiques !

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Voici celle de Gérard Delorme, publiée dans le magazine : "Arrietty... confirme ce que Les Contes de Terremer avait établi en 2007, à savoir que le studio Ghibli a définitivement franchi un cap. Fini le temps de l’entreprise artisanale presque exclusivement dédiée aux films de ses fondateurs, Isao Takahata et, surtout, Hayao Miyazaki. Le studio obéit aujourd’hui à une logique industrielle, avec une capacité à produire des longs métrages d’animation possédant une identité inimitable et un standard de qualité extrêmement élevé (...) Confiée à un vétéran de la maison, la réalisation est dépourvue des éléments de démesure et de surréalisme qui hissent les films du maître à un niveau supérieur. Malgré tout, Arrietty... contient assez d’éléments séduisants (fluidité de la mise en scène, décors somptueux) pour satisfaire non seulement le public jeune auquel il s’adresse en priorité, mais aussi les amateurs d’animation en général."

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Et voici celle d'Eric Vernay, écrite à l'époque pour notre partenaire Fluctuat : "Autour de l'histoire d'amour impossible entre Arrietty et Sho, esquissée avec une émouvante pudeur, Yonebayashi entreprend avec ses chapardeurs un saisissant travail de « récup' », fourmillant de détails insolites et d'objets réutilisés. Observateur, il n'oublie pas non plus d'appliquer les proportions réalistes à son micro-univers fait de bric et de broc, créant ça et là nombre d'effets saisissants dans un cadre quotidien, comme les gouttes d'eau par exemple, qui sorties d'une théière de poche ou d'un œil attristé de chapardeur, paraissent énormes. Dans le créneau thématique habituel du Studio Ghibli, à savoir une éternelle défense de la nature aux accents écolos, Yonebayashi s'amuse à bouger un peu les lignes (au début du film, un gros chat est attaqué par un oiseau), et replace l'humain au cœur des débats. De manière inattendue, le sort cruel réservé aux chapardeurs par la machiavélique domestique dans le décor douillet de cette paisible demeure nippone fait écho aux expulsions des minorités qui sévissent actuellement dans les pays riches, et par exemple en France avec les Roms.
Un double discours transparaît dès lors dans ce film d'animation plus engagé qu'il n'y paraît, prônant d'une part la défense morale de ces « petits humains » en voie de disparition, et d'autre part, l'émergence d'une économie alternative, durable, basée sur le recyclage. Anti-xénophobie et anti-capitaliste, le nouveau Ghibli ? Ben oui."

En bref, la rédaction vous conseille de (re)voir Arrietty, le petit monde des chapardeurs. Extrait :


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