Cet après-midi, à Rome, en Italie, s'est tenue la grande journée promo transalpine de Inherent Vice, le nouveau thriller psychédélique et perché de Paul Thomas Anderson (adapté de Thomas Pynchon) se déroulant dans le L.A. de la fin des années 60 avec notamment Joaquin Phoenix, Josh Brolin, Benicio Del Toro, Jena Malone, Martin Short et Reese Witherspoon, et qui débarquera en mars 2015 sur nos écrans.Et pour la présentation romaine de ce long métrage déjà considéré outre-Alantique comme "un grand film noir défoncé et hilarant", le réalisateur américain à qui l'on doit Double Mise (1996), Boogie Nights (1998), Magnolia (1999), Punch-Drunk Love (2002), There will be blood (2007), et The Master (2012), a pu compter sur sa star et acteur-fétiche Joaquin Phoenix - et heureusement d'ailleurs, car il est la seule star du casting à avoir ait le déplacement en Europe, les autres vedettes de la distribution - comme Reese Witherspoon, étant trop occupées à courir les soirées hollywoodiennes en vu des Oscars.L'histoire de Inherent Vice : L'ex-petite amie du détective privé Doc Sportello surgit un beau jour, en lui racontant qu'elle est tombée amoureuse d'un promoteur immobilier milliardaire : elle craint que l'épouse de ce dernier et son amant ne conspirent tous les deux pour faire interner le milliardaire… Mais ce n'est pas si simple. C'est la toute fin des psychédéliques années 60, et la paranoïa règne en maître. Doc sait bien que, tout comme "trip" ou "démentiel", "amour" est l'un de ces mots galvaudés à force d'être utilisés – sauf que celui-là n'attire que les ennuis. On croise dans cet univers des surfeurs défoncés, des prostituées, des toxicos, des rockers, un usurier assassin, des flics du LAPD, un joueur de saxo infiltré, et le mystérieux "Croc d'Or" qui, visiblement, est un dispositif d'évasion fiscale mis au point par une bande de dentistes.La bande-annonce de Inherent Vice, en salles le 4 mars :
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