L'heure est grave au sein du cinéma français: Selon le texte de loi qui entrera en vigueur le 1er juillet 2013 prochain, les traitements des techniciens du cinéma devraient être réévalués.Cette nouvelle convention collective, qui menace l'existence des films indépendants et à petits budgets, a provoqué une levée de boucliers; 1600 personnalités du Septième art, qu'ils soient acteurs, réalisateurs, producteurs, techniciens ou cinéastes, ont signé le 28 Mars une pétition réclamant la suspension de cette convention si controversée.Parmi eux, Guillaume Canet, ou encore Maïwenn. La réalisatrice du  Bal des actrices et de Polisse, qui dévoilait il y a quelques semaines le dernier clip qu'elle a réalisé pour la chanteuse Dani, a  signé la pétition contre François Hollande, son ministre du travail Michel Sapin, et la ministre de la culture Aurélie Filipetti. L'objet de la discorde? un affrontement entre les "géants" du Septième art...et les autres, plus modestes:Selon le texte tant décrié, signé par Pathé, Gaumont, UGC et MK2, les techniciens seront davantage payés, et un nombre minimum de postes sera obligatoirement imposé sur chaque tournage.Une initiative qui pourrait sembler louable, sauf que... ces grands groupes ne produisent  que 5% des films français, et ne représentent en rien l'ensemble du cinéma français, d'après les signataires de la pétition.Pour ces défenseurs de cet "autre" cinéma à budget réduit, cette décision du gouvernement Hollande pourrait entraîner la suppression de près 70 films, 600 courts-métrages 180 films publicitaires chaque année. Une perte considérable.Après la polémique sur la rémunération des acteurs et l'exil de Gérard Depardieu, le Septième Art Français se trouve de nouveau divisé.Quand on sait que François Hollande a largement été soutenu par la communauté artistique française lors de son éléction, on ne peut qu'espérer que leur appel soit entendu..