Même s’il a longtemps pensé qu’il était trop "jeune et pas assez important dans le métier" pour le faire, comme il le confie à Télé Star, Elie Semoun est finalement passé par la case autobiographique. Ainsi se raconte-t-il dans Je grandirai plus tard. Loin de son côté comique auquel il nous a habitué, l’humoriste se livre en toute sincérité mais n’a pas "ouvert ce qui faisait trop mal". Il y revient notamment sur la disparition de sa mère qui a été la révélation de sa vocation : "La mort d’une maman quand on est enfant (elle est morte quand il avait 11 ans- NDLR), ça détruit, puis ça fabrique. Je suis devenu humoriste parce que maman est morte… ça peut choquer mais c’est vrai".
Si on savait déjà le comique assez fragile, il affirme dans le livre être également un grand sensible, ce qu’il confirme à l’hebdomadaire : "Il y a une part folle de féminité en moi… J’aime le jardinage, les fleurs, la contemplation, la déco. Je pourrais être homosexuel ! (il rit). Même dans ma façon d’aimer, il n’y a rien de sauvage. Avec Juliette (la danseuse avec qui il est resté 10 ans – NDLR), j’avais les mêmes exigences de femme. Je lui reprochais de ne pas assez me dire « je t’aime ». Je suis fleur bleue, disons".
Une sensibilité à fleur de peau qui lui a valu plusieurs déceptions, surtout dans le travail, comme lors de ses séparations d’avec Dieudonné et Franck Dubosc : "A chaque fois, je ne l’ai pas bien vécu, je suis un affectif. Maintenant, j’ai compris que dans ce métier, on bosse ensemble, on croit qu’on est les meilleurs amis du monde et ça s’arrête du jour au lendemain". On pourrait sentir une forme d’amertume dans ses propos mais non, l’humoriste se qualifie lui-même de "lucide". S’il le dit…
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