Pour la première fois, M. Pokora est un des invités de Champs-Élysées, l’émission mythique de Michel Drucker. À cette occasion, le chanteur de 26 ans répond sans détour aux questions de Télé 7 Jours.

Il est la nouvelle idole des jeunes. Révélé en 2003 par l’émission Popstar sur M6, M. Pokora a su conquérir le cœur des Français avec ses mélodies pop imparables. Après un petit passage à vide en 2008, il est revenu l’année dernière sur le devant de la scène grâce à Danse avec les stars sur TF1. Depuis, plus rien ne l’arrête. Ses disques se vendent par milliers, les récompenses pleuvent et les Enfoirés l’ont intégré dans leur troupe. Le voici ce soir invité de Michel Drucker dans Champs Elysées, sur France 2.Que représente une émission comme Champs-Élysées pour vous ?A priori, ce programme n’est pas vraiment de ma génération. Mais cela reste une énorme émission de divertissement. Un vrai rendez-vous mythique en France, qui met l’accent sur le côté grand spectacle, visuel, ce qui me correspond. Quand un programme français veut faire le show, je n’hésite pas à y participer.Quels souvenirs avez-vous des années Champs-Élysées ?C’est assez lointain car j’étais très jeune. Ce qui m’a marqué le plus, évidemment, c’est le célèbre générique avec l’arrivée en limousine et le tapis rouge. Très glamour, très chic, très classe !Le tout animé par Michel Drucker, lui aussi emblématique…Il apporte cette classe aussi. C’est un monstre sacré de la télé. Participer à ses émissions, ce n’est pas rien pour un artiste. Je me souviens, la première fois où j’ai chanté à Vivement Dimanche, j’étais très fier. Quand on se croise, il prend toujours le temps de venir me voir. Lors de son dernier Champs-Élysées, il a dansé en début d’émission avec Sofia Essaïdi. Quelques jours auparavant, il m’avait parlé de cette séquence et en avait profité pour me proposer de venir chanter et danser sur son plateau.En participant à cette émission, avez-vous l’impression de jouer dans la cour des grands ?C’est une génération qui m’accueille, celle des artistes «installés». C’est un vrai plaisir, une forme de reconnaissance qui vient avec la longévité. J’ai su trouver ma place en 9 ans de carrière. Votre public est d’ailleurs beaucoup plus varié, moins jeune qu’a vos débuts…Ceux qui sont là depuis le début ont vieilli ! Puis Danse avec les stars et ma reprise de «A nos actes manqués» de Jean-Jacques Goldman m’ont donné un nouveau public, plus large.À la poursuite du bonheur, votre nouvel album, est d’ailleurs plus pop. Est-ce une évolution qui va avec l’âge ?J’ai commencé à chanter à 18 ans. Ce que je suis aujourd’hui, physiquement, mentalement, musicalement, n’a rien à voir avec ce que j’étais. Je suis un jeune homme qui a gagné en confiance. Même si je ne suis pas un chanteur engagé, j’aborde des thèmes comme la tolérance, l’espoir. J’ai envie de transmettre un esprit positif au public. Je sais me battre et me remettre en question, comme je l’ai fait après mon album en anglais qui n’a pas vraiment marché (sorti en 2008, nldr). Aujourd’hui, je suis encore là. C’est d’ailleurs pour ça que j’ai appelé l’album ainsi.Quelle est votre définition du bonheur?Se lever le matin et avoir des rêves dans la tête. Tout mettre en œuvre pour les réaliser, que ce soit dans ma vie professionnelle et personnelle. Ça peut aller d’apprendre à jouer d’un instrument à passer plus de temps avec ceux que j’aime. Avoir un but chaque jour, c’est le plus important.Interview Jérémy Parayre de Télé 7 Jours