A deux jours des Césars, le cinéma français est à l'honneur ce soir
Le choix de Première : Le Vilain d'Albert Dupontel Albert Dupontel a rencontré un beau succès en salles avec son 9 mois ferme et pourrait bien repartir dans deux jours avec un César où il est nommé six fois (Meilleur film, meilleur réalisateur (Albert Dupontel), meilleure actrice (Sandrine Kiberlain), meilleur acteur (Albert Dupontel), meilleur scénario original (Albert Dupontel) et meilleur montage (Christophe Pinel). France 4 en profite pour diffuser son précédent film, tout aussi mordant, Le Vilain (2009), où il endossait déjà la casquette de réalisateur et d'acteur auprès de Catherine Frot grimée en vieille dame. L'avis de Première : "Rythmée et enjouée, cette comédie réussit donc à mêler la gravité et l'aspect cartoon. Le surjeu excessif des seconds rôles, parfois éreintant, participe à la description d'un monde malade et nauséeux. Quant au travestissement final de Dupontel, pont de passage entre différents âges et différents sexes, il provoque à la fois le rire et un malaise volontaire. Légèrement statique dans son écriture, Le Vilain offre au final un joli conte atemporel, qui parvient à jouer sur la corde émotive tout en évitant le sentimentalisme. Attachant, drôle, speedé (1h25), jamais mielleux, le film ressemble beaucoup à son auteur et mérite le déplacement." Le Vilain est programmé sur France 4 à 20h45 Un Poison Violent de Katell Quilleveré Encore un candidat aux César : la réalisatrice Katell Quilleveré a vu son dernier film Suzanne nommé cinq fois (meilleur acteur dans un second rôle pour François Damiens, meilleur espoir masculin pour Paul Hamy, meilleure actrice dans un second rôle pour Adèle Haenel, meilleur scénario original écrit par la réalisatrice et Mariette Désert, meilleure actrice pour Sarah Forestier). Ce soir est une occasion de découvrir son premier long-métrage Un poison violent (2010) avec Lio, Michel Galabru et la nouvelle recrue Clara Augarde. Il avait déjà été remarqué, faisant partie de la sélection de la Quinzaine des réalisateurs à Cannes et récompensé du prix Jean Vigo. Drame français dont l'action se situe en Bretagne, le film raconte l'histoire de Clara, une adolescente de 14 ans qui quitte son pensionnat pour les vacances afin de préparer aussi sa confirmation, dernière étape dans sa vie de croyante. Elle découvre que son père a quitté la maison et que sa mère, effondrée par cet abandon, trouve refuge auprès du jeune prêtre du village. Anna se raccroche à son grand-père, tendre et fantaisiste et s'éprend d'un garçon rebelle et effronté. Un Poison violent est diffusé sur Arte à 20h50 Des gens qui s'embrassent de Danièle ThompsonLe cinéma est une affaire de famille. Alors que sa belle-fille Géraldine Pailhas est en lice pour le César de la meilleure actrice dans un second rôle (Jeune et Jolie de François Ozon), Canal + propose de (re)découvrir le dernier film de Danièle Thompson, Des gens qui s'embrassent sorti en 2013. La scénariste de La grande vadrouille, La boum et réalisatrice de Fauteuils d'orchestre ou encore Le code a changé crée un film choral qui laisse place à une ribambelle de têtes connues : Kad Merad, Monica Belluci, Eric Elmosnino, Valérie Bonneton... Le pitch annonce quiproquos et complications à tout va. Ça tombe mal, l’enterrement de la femme de Zef pendant que Roni marie sa fille ! Cet événement inattendu aggrave les conflits entre les deux frères que tout sépare déjà : métiers, femmes, austérité religieuse de l’un, joie de vivre de l’autre ; tout, à part leur vieux père au cerveau en vadrouille et leurs deux filles qui s’adorent. Entre Londres, Paris, Saint-Tropez et New York, affrontements, malentendus, trahisons, vont exploser le paysage de la famille, mais grâce à ces disputes, à ces réconciliations chaotiques, vont naître une grande histoire d’amour… et peut-être deux. Des gens qui s'embrassent passera sur Canal + à 20h55
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