Toutes les critiques de Monsieur Lazhar

Les critiques de Première

  1. Première
    par Isabelle Danel

    Adapté d’une pièce de théâtre, le nouveau film du réalisateur de La Moitié gauche du frigo est une fable située dans une école québécoise. Le suicide d’une prof amène la directrice à accepter un peu vite, sans consulter ses références, la candidature de Bachir Lazhar, immigré d’Afrique du Nord. Traitant du secret, du deuil impossible, de la violence en Algérie, de l’amour de la langue française et des difficultés du corps enseignant, le film déborde et se perd en route. Mais il dégage une atmosphère douce-amère et bénéficie d’une jolie interprétation.

Les critiques de la Presse

  1. A nous Paris
    par Fabien Menguy

    ce film magnifique ne sombre jamais dans le misérabilisme. Plongeant au cœur de cette classe et partant à la rencontre de ces élèves fragilisés avec un réalisme digne de “Entre les murs”, s’interrogeant subtilement sur l’éducation et la transmission, captant sur grand écran toute la tendresse et l’intelligence de cœur de Fellag, “Monsieur Lazhar” bouleverse littéralement, et est à classer directement dans la catégorie “belle leçon de vie” au cinéma.

  2. Ecran Large
    par Sandy Gillet

    Un film qui touche au cour instantanément avec un Fellag dans le rôle titre au jeu aussi sobre qu’exceptionnel.

  3. Le JDD
    par Jean-Luc Bertet

    Ce beau rôle tout en sensibilité et en profondeur a valu [ à Fellag ]six Genie Awards amplement mérités, l’équivalent canadien de nos César.

  4. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Le réalisateur de Congorama livre un film pudique à la portée universelle. Pour la rentrée, on aimerait être dans la classe de cet homme généreux.

  5. Critikat.com
    par Carole Millerili

    Là où un autre donnerait l'impression de vouloir dire trop de choses en même temps, Philippe Falardeau trouve l'équilibre nécessaire pour faire de ce film une oeuvre généreuse et réflexive.

  6. Le Parisien
    par Pierre Vavasseur

    C'est le film qui tombe pile pour la rentrée scolaire (...) Mohamed Fellag, 62 ans, y incarne avec d'autant plus de justesse cet homme en exil que le destin de Bachir croise le sien.

  7. StudioCiné Live
    par Sophie Benamon

    Le sujet est touchant (...) Fellag est à la fois drôle et émouvant en maître d'école décalé. Cependant, le scénario veut embrasser trop de chose (...) Enfin, la comédie suscitée par le décalage des méthodes éducatives entre le Canada et l'Algérie a parfois du mal à résonner pour les français.

  8. Nouvel Obs
    par Nicolas Schaller

    Une histoire de deuil et de compréhension par les mots. Il est aussi question de la pédagogie en crise d’un corps enseignant menotté par une réglementation surprotectrice envers les élèves, de l’intégration des immigrés sous le joug d’une administration sclérosée… Autant de lièvres que ce psychodrame en milieu scolaire court inégalement. Les enfants sont très bien. Quant à Fellag, son interprétation ressemble au film : d’une retenue et d’une dignité si lénifiantes qu’elle frôle la bizarrerie.

  9. Le Monde
    par Jacques Mandelbaum

    Les deux plans du récit finissent par se répondre pour délivrer une leçon de vie, grave et légère à la fois, empreinte d'un bel humanisme. Comme il arrive souvent en ce domaine, le chemin qui y mène est toutefois si prévisible et si irréprochable que l'oeuvre en pâtit.

  10. L'Express
    par Julien Welter

    L'exercice est délicat mais, avec Fellag dans le rôle de l'observateur ingénu, le réalisateur réussit à injecter de la douceur dans ce drame qui aurait pu en manquer.

  11. Télérama
    par Jacques Morice

    Le film déborde de bonnes intentions. C'est bien comme leçon d'humanisme, mais trop scolaire en termes de cinéma.