Titre original Oggy et les cafards
Date de sortie 7 août 2013
Réalisé par Olivier Jean-Marie
Distributeur BAC FILMS
Année de production 2013
Pays de production FR
Genre Film d'animation, Enfants

Synopsis

Depuis la nuit des temps, deux forces s'affrontent en un combat perpétuel, total et sans pitié. Un combat dont nous ne soupçonnions pas l'existence malgré sa férocité. Un choc de titans, cette lutte ancestrale, cette bataille qui perdure à travers les âges, ce n'est pas celle du bien contre le mal... C'est celle d'Oggy contre les cafards !Adaptation de la série télévisée

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Critiques de Oggy et les Cafards, le film

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    Quiconque a des enfants connaît la série Oggy et les cafards, qui met aux prises un chat bleu un peu idiot et trois horribles blattes au rire sardonique. Entièrement muette, cette série rendant hommage aux Looney Tunes est représentative du succès français en matière de programmes animés à destination du marché international. Pour le passage au grand écran, Olivier Jean-Marie, son principal artisan, a eu la bonne idée de projeter les personnages (auxquels il faut ajouter Jack, le cousin d’Oggy ; Olivia, l’amoureuse de Jack ; et Bob, le bouledogue agressif) dans quatre époques différentes : la préhistoire, le Moyen Âge, l’Angleterre victorienne et le futur. Film d’aventures, romcom en costumes, polar, science-fiction... Ce renouvellement des périodes et des genres permet à chaque fois de relancer la machine, qui a tendance à tousser un peu sur le plan des gags et du rythme. Moins écrasantes que bon enfant, les références, assumées, sont légion. On pense tantôt à Spielberg (la course en chariot du début fait écho à Indiana Jones et le temple maudit), tantôt à Miyazaki (le côté serial naïf et burlesque du Château de Cagliostro), tantôt aux productions Aardman (le style old England de la partie britannique). Sur le plan artistique,
    enfin, Oggy et les cafards – Le Film est une franche réussite : le travail sur le son est remarquable, le trait incisif, les couleurs chatoyantes, l’animation fluide et l’introduction finale de la 3D très convaincante. Bref, ne cherchez plus le film familial du 15 août.