Après le succès de La Cité de Dieu, le cinéaste brésilien est parti tenter sa chance aux Etats-Unis. Il s'est alors vu confier la direction de The Constant Gardener, puis du drame fantastique Blindness. Avant de repartir au Brésil pour un projet plus personnel, Fernando Meirelles a fait un petit tour du monde pour 360, une relecture moderne de la pièce d'Arthur Schnitzer, La Ronde, film choral où se croisent les destins de nombreux personnages sur plusieurs continents.Dans ce projet, qu'il décrit comme "le plus heureux de tous" et qui l'a mené aux quatre coins du monde, il a pris un plaisir particulier à filmer ses acteurs. Il faut dire que 360 rassemble un casting étonnant : Anthony Hopkins, Rachel Weisz, Jude Law et Jamel Debbouze côtoient des acteurs allemands, russes et autrichiens. Et si le réalisateur brésilien avoue apprécier singulièrement de tenir des actrices devant sa caméra, certains acteurs parviennent aussi à le fasciner :"J’étais très content de filmer cette longue scène avec Rachel Weisz. Elle aime improviser, aller là où le script ne va pas, chaque prise était une invention, c’était génial. Il y avait aussi cette fille, Gabriela Marcinkova. Elle, c’est vrai, je ne pouvais juste plus m’arrêter de la filmer. Mais j’ai aussi adoré filmer Jamel. Vous savez pourquoi ? Ses yeux brillent dans le noir. C’est quelque chose que je n’ai vraiment compris qu’au montage. Quand on fait des gros plans, on place des lumières qu’on appelle les « eyelights », censées créer cet effet de reflet dans le regard. Lui a ça naturellement, même cadré dans l’obscurité, comme si ses yeux étaient trop humides, toujours au bord des larmes. C’est une qualité rare, je ne sais même pas s’il en est conscient, il faudra que je lui pose la question."Lire notre entretien avec Fernando Meirelles pour la sortie de 360.
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- Fernando Meirelles sur 360 : "J'ai adoré filmer Jamel. Ses yeux brillent dans le noir"
Fernando Meirelles sur 360 : "J'ai adoré filmer Jamel. Ses yeux brillent dans le noir"
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