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Voici tout ce qu’il faut savoir sur les fictions et documentaires du festival.  

Après vous avoir fait découvrir le programme détaillé du Festival International du Film sur le Handicap qui se tiendra à Cannes du 15 au 20 septembre, voici toutes les œuvres en compétitions. 

Festival International du Film sur le Handicap  : tout le programme de l’édition 2017

Longs-métrages fiction 

The View From Tall de Caitlin Parrish et Erica Weiss (USA)
Justine a 17 ans. Elle est intelligente, peu populaire et grande. Une transgression sexuelle avec son professeur la force à entreprendre une thérapie avec le Dr Douglas Cecil, un homme handicapé luttant contre ses propres démons. Justine doit se frayer un chemin à travers les questions épineuses de l’âge, du désir et le fait de laisser derrière soi sa vie adolescente.

Nise, Le cœur de la folie de Roberto Berliner (Brésil)
À sa sortie de prison, Nise da Silveira reprend son travail dans un hôpital psychiatrique de la périphérie de Rio de Janeiro. Refusant d’utiliser la nouvelle et violente méthode des électrochocs pour soigner la schizophrénie, elle lance une révolution guidée par l’art, les chiens et l’amour.

My Feral Heart de Jane Gull (Angleterre)
À la mort de sa mère, Luke, un jeune homme atteint de trisomie 21, est forcé d’aller vivre dans un centre de soins. Il a du mal à s’y faire, mais sa déception se transforme vite en émerveillement lorsqu’il sort en cachette pour explorer la campagne environnante et tombe sur une jeune fille qui a désespérément besoin de son aide...

Brèche dans le silence de Luis Rodriguez et Andrés Rodriguez (Vénézuela)
Adolescente issue d’un quartier modeste, Ana passe son temps assise à la machine à coudre, travaillant pour sou- tenir ses deux frères et subissant en silence les abus d’un beau-père pervers et d’une mère indifférente. Sa surdité l’a marginalisée dans un monde où l’on refuse de l’écouter, la transformant en marionnette pour ceux qui l’entourent. Incapable de se résigner à l’idée que ses frères vont subir le même sort, elle décide de les sauver et s’embarque dans un voyage en quête de liberté.

Pacific Mermaid de Alexis Barbosa (France)
Une jeune sirène arrive à New York pour rejoindre l’océan Pacifique. Guidée par la musique, elle se lance dans une quête initiatique à travers les Etats-Unis. Les personnes qu’elle rencontre sur son chemin l’identifient à une égérie et l’orientent vers les étoiles d’Hollywood.

La Famille Dionti de Alan Minas (Brésil)
La mère a abandonné ses deux fils pour vivre une nouvelle histoire d’amour. Pas un jour ne passe sans que le père ne rêve du retour de sa femme, pourtant, il garde un œil sur ses enfants, de peur qu’ils aient hérité du don de leur mère. La famille Dionti traite de façon originale le thème universel de la découverte de l’amour. 

Longs-métrages documentaire 

Koji Inoue de Brigitte Lemaine (France/Japon)
Koji Inoue était un photographe sourd qui a défendu la cause des sourds et la langue des signes. Grâce à son éditeur et ses photos couleur qui lui ont valu tant de prix, ce film posthume a été réalisé lors d’un séjour à la Villa Kujoyama à Kyoto.

Swim Team de Lara Stolman (USA)
Swim Team est la chronique d’une équipe de natation en compétition composée d’adolescents atteints d’autisme à des degrés différents. Le film suit trois athlètes vedettes, avec des parents aux postes d’entraîneurs, et dépeint une quête en perpétuel mouvement d’inclusion, d’indépendance et une vie du côté des gagnants.

La course en tête de Eric Beaufils et Cyrille Renaux (France)
Frédéric Sausset voit sa vie basculer lorsqu’il est quadri amputé à la suite d’une septicémie. Pour survivre, ce passionné de sport automobile s’accroche à un rêve : courir les 24 Heures du Mans en tant que pilote dans les mêmes conditions que les valides.

Benin Wende de S. Pierre Yameogo (Burkina Faso)
À l’âge de 14 ans, Michel perd ses jambes au cours d’un accident de la route. Il refuse de se laisser dominer par le destin et de devenir mendiant ou assisté. Alors, il apprend pendant six ans « un métier de main » comme il l’appelle lui-même, à savoir la poterie. Aujourd’hui marié et père de quatre enfants, Michel est devenu un exemple.

In Der Nacht Fliegt Die Seele Weiter de Peter Jaeggi (Suisse)
Pina Dolce est une femme sans yeux, ce qui ne veut pas dire qu’elle ne voit pas. Elle photographie, filme et peint. Son travail montre que « l’obscurité offre la possibilité de voir de nouvelles choses ». Pina Dolce est aussi mère. Le fait de ne pas voir son fils Viviano lui brise encore le cœur.

Les caravaniers de l’impossible de Yannick Rose (Canada/Québec)
Guidés par leurs professeurs, des jeunes étudiants en éducation spécialisée prêtent leurs jambes à quatre per- sonnes handicapées pour leur faire vivre une randonnée épique sur les chemins escarpés des Açores.

327 Cuadernos d’Andrés di Tella (Argentine)
L’écrivain Ricardo Piglia va relire ses 327 carnets intimes écrits il y a plus de cinquante ans. Face à ce passé d’un demi-siècle d’histoire argentine, il mène une lutte sans merci contre la sclérose latérale amyotrophique, qui affaiblit son corps, mais pas son esprit. 

Courts-métrages en compétition 

Jeunesse 

Just go de Pavels Gumennikovs (Lettonie) 

La colo de Sébastien Kubiak (France) 

Sous le sens de Déborah Maman (France) 

Picked de Kelsey Amelia Snelling (USA) 

Blindate de Melissa Papel (USA) 

Eduardo Manosfijas de Jim Sorribas Soler (Espagne) 

Charlie et ses grandes dents de Valentin Sabin, Esther Lalanne, Camille Verninas, Chao-Hao Yang et Xing Yao (France) 


Animation

Amazing Things Happen d’Alex Amelines (Royaume-Uni) 

XXS d’Aline Dykmans (Belgique) 

Perfect Town d’Anaïs Voirol (Suisse) 

Roger de Sonia Cendon, Sara Esteban, Arnau Godia, Ingrid Marsarnau, Marti Montanola du Collectif Foto a Foco (Espagne) 

If everyone looked the same de Nicolás Guarín (Colombie) 

Cartas de David Mussel (Brésil) 

Pyjama Suicide d’Arsène Chabrier et Ruby Cicéro (France) 

The person with the broadest shoulders in the world de Misu Kim (Corée du Sud) 

The Cloud and the Whale d’Alyona Tomilova (Russie) 

Pas à pas de Charline Arnoux, Mylène Gapp, Florian Heilig, Mélissa Roux, Léa Rubinstayn (France) 


 Documentaire 

Je passe mon BAFA de Fanny Soulabaille (France) 

The Elephant and the blind men de Claudia Alves (Inde) 

Nouveau Souffle de Gilles Bismuth (France) 

Canvas de Chiel Aldershoff (Pays-Bas) 

Amigos d’Hernan Pulido (Argentine) 

Notre histoire de Jean-Marc Bourillon (France) 

La Isla Inalcanzable de Carla Torres Danés et Sara Renau Wehr (Espagne) 

Perspectives de Jürg Neuenschwander (Allemagne)

Fiction

Anna d’Harriet Maire (Nouvelle Zélande)

Unbind de Mathilde Neau (Australie)

Obsession d’Aline Lata et Erico Toscano (Brésil)
Letting Go (Släppa Taget) de Nathalie Alvarez Mesen (Suède)

Yugen de Gabriel Padilla (Equateur)

You will fall again d’Alex Pachon (Espagne)
Dinosaurios de Daniel Allue (Espagne)

Mnemonia d’Eva Hoffmann (Allemagne)

Pysähdys de Pia Andell (Finlande)

Variaciones de Martín Klein (Uruguay) 

3ème ange

Downside Up de Peter Ghesquiere (Belgique)

Rhapsody In Blueberry de Gaëlle Denis (France)
Abriendo Puertas de Tomàs Bases (Espagne)

Building n° 13 d’Amir Gholami (Iran)

Giz de Cesar Cabral (Brésil)

Anne de Viola Von Scarpatetti (Suisse)

Sirenas de Maryulis Alfonso Yero (Cuba) 

Source : Le Festival International du Film sur le Handicap