Le petit-fils d’Arsène Lupin est fascinant dans Lupin III : The First.
Vous le connaissez sûrement sous le nom d’Edgar de la Cambriole, dans la série d’animation Edgar, le détective cambrioleur. Ou bien vous l’avez croisé dans Le Château de Cagliostro, le chef-d’oeuvre de Hayao Miyazaki. Lupin III, le petit-fils d’Arsène Lupin, reviendra prochainement sur grand écran avec Lupin III : The First. Présenté en avant-première lors du festival (virtuel, cette année) d’Annecy, le long-métrage réalisé par Takashi Yamazaki signe le premier passage à la 3D du personnage inventé par le mangaka Kazuhiko Katō, alias Monkey Punch. Une relecture assez jouissive du roi de la choure, qui alterne entre clins d’oeil pour les fans et l’aventure pure (on pense même au Tintin de Spielberg durant certaines scènes d’action sacrément chaloupées), avec un sens du rythme - presque - jamais mis en défaut.
Visuellement, le mélange de personnages cartoonesques et de décors photoréalistes est proche du sans-faute. Dommage que le film laisse peu de places aux acolytes de Lupin III, à peine esquissés pour certains, et que scénario perde en puissance dans sa deuxième partie : Lupin III : The First commence par le vol d’un journal sur lequel Arsène Lupin lui-même n’a jamais réussi à mettre la main, avant de partir vers une histoire de nazis nostalgiques du Führer. On aurait pu éviter ce côté farce gentiment grotesque, mais le film dégage une telle énergie positive qu’il est impossible de lui résister.
On aura largement le temps de revenir dessus d’ici sa sortie française, prévue pour le 16 décembre prochain.
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