L'adaptation également portée par Vincent Lindon revient ce soir sur Arte.
En 2015, soit trois ans après ses Adieux à la reine, Benoît Jacquot retrouvait Léa Seydoux pour une nouvelle adaptation du classique d'Octave Mirbeau, Journal d'une femme de chambre, déjà adapté par le passé par Martov (1916), Jean Renoir (1946, avec Paulette Goddard) et Luis Buñuel (1964, avec Jeanne Moreau). Plus proche dans l'esprit du deuxième, Jacquot livrait tout de même une vision modernisée de cette histoire classique.
Le pitch ? Début du XXème siècle, en province. Très courtisée pour sa beauté, Célestine (Léa Seydoux) est une jeune femme de chambre nouvellement arrivée de Paris au service de la famille Lanlaire. Repoussant les avances de Monsieur, Célestine doit également faire face à la très stricte Madame Lanlaire qui régit la maison d’une main de fer. Elle y fait la rencontre de Joseph (Vincent Lindon), l’énigmatique jardinier de la propriété, pour lequel elle éprouve une véritable fascination.
À l'époque, Première faisait partie des séduits, particulièrement grâce à l'interprétation de ses seconds rôles : "Le constat est implacablement dressé par Jacquot, grand cinéaste classique, renoirien pour ainsi dire, qui s’appuie, en dehors de Léa Seydoux et de Vincent Lindon, sur des seconds rôles bluffants pour asseoir la cohérence du projet. Clotilde Mollet, qui joue la patronne psychorigide, Hervé Pierre, son mari libidineux, Patrick d’Assumçao, le voisin anarchiste, Dominique Reymond, l’impitoyable placeuse, ne sont pas les plus connus de nos comédiens, pourtant, ils tiennent la baraque face aux stars".
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