Vice Versa
Pixar

“Il n’y a jamais eu de cahier des charges pour vous faire pleurer”, insiste Peter Sohn, le réalisateur de Élémentaire.

Qui n’a jamais pleuré devant un bon Pixar ? Au cinéma ou au fond de son lit, rien de tel qu’un film d’animation du studio pour sortir les mouchoirs (que les durs à cuir cessent de mentir tout de suite, devoir retenir ses larmes, ça compte aussi). Véritables machines à émotions, les courts et longs métrages de Pixar sont réputés pour leurs histoires et leurs personnages touchants à souhait. 

Et si nous faire pleurer était justement l’objectif premier des créateurs, et ce dès les réunions d’écriture ? Difficile de s'ôter cette idée de la tête lorsque l’on regarde le palmarès du studio : Monstres et Cie, Le Monde de Nemo, Là-haut, Vice Versa ou plus récemment Soul et Luca

L'émouvante intro de Là-Haut, du story-board au film

Pourtant, le réalisateur du dernier film du studio, Élémentaire, vient de démentir cette idée. 

“Il n’y a jamais eu de cahier des charges pour vous faire pleurer, tout ce qu’on fait c’est essayer de trouver un point de connexion avec le spectateur et des idées amusantes en même temps (...) Ça vient naturellement avec l’histoire”, a expliqué Peter Sohn à Slash Film

Elementaire
Pixar

Le réalisateur a expliqué comment certaines des idées les plus émouvantes apparaissent naturellement durant les réunions de création :

“Souvent, il suffit qu’une personne dans la pièce dise quelque chose du genre ‘un jour ma mère a fait ci ou ça’ et instantanément une émotion authentique envahit la pièce. C’est ce genre d’idée qui résonne chez chacun de nous que nous recherchons”. 

Peter Sohn est donc catégorique : il n’existe pas de recette magique pour attiser les larmes des adultes, ni celles des enfants. “Tada ! La formule pour générer des pleurs : 60% d’humidité !”, ironise le réalisateur. Certes, mais cette recette qui n'existe pas fonctionne drôlement bien quand même.

Élémentaire sort au cinéma ce mercredi 21 juin.