Célèbre par un article publié en 1948 dans l'Écran français (« Naissance d'une nouvelle avant-garde : la caméra-stylo »), où il salue dans le cinéma un moyen d'expression autonome et neuf, comparable à la peinture ou au roman, il aborde la réalisation par le biais de films expérimentaux. En 1953, son moyen métrage le Rideau cramoisi (adapté de Barbey d'Aurevilly et couronné par le prix Louis-Delluc) le rapproche d'un cinéma romanesque, soucieux de la vérité des êtres et de leur insertion dans un cadre soigneusement dessiné, qu'il illustre ensuite dans les Mauvaises Rencontres (1955) puis dans quelques films périphériques de la Nouvelle Vague : Une vie (1958), la Proie pour l'ombre (1961), l'Éducation sentimentale (1962), et deux remarquables moyens métrages, le Puits et le Pendule (1963), Évariste Galois (1967, RÉ 1964). Citons encore la Longue Marche (1966). Après l'échec de Flammes sur l'Adriatique (1968), Astruc se consacre à la télévision, au journalisme et à la littérature.
Nom de naissance | Alexandre Astruc |
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Naissance |
Paris, France |
Décès | |
Genre | Homme |
Profession(s) | Scénariste, Dialogue, Scénario original |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
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2001 | Les Âmes fortes | Scénariste | - | |
1976 | Sartre par lui-même (documentaire) | Réalisateur | - | |
1975 | La Vie filmée (la Libération) | Réalisateur | - | |
1970 | Introduction a la méthode F.W. Murnau | Réalisateur | - | |
1968 | Flammes Sur L'Adriatique | Réalisateur | - |