Nom de naissance Porte
Avis

Biographie

Entre France Inter et Didier Porte, l'histoire finit toujours mal. Déjà en 1996, alors qu'il était chroniqueur sur la radio publique depuis plusieurs années (dans Zappinge, Zoom ou encore Rien à Cirer), le voilà renvoyé pour « inhumanité ». Porte revient toutefois sur France Inter en 1999 dans l'émission de Laurence Boccolini, Rien à Voir, puis dans Le Fou du roi de Stéphane Bern. Il passe toujours l'actualité et les personnalités au vitriol mais c'est sa chronique hebdomadaire dans l'émission matinale de Nicolas Demorand (depuis 2008) qui pousse la direction de France Inter à le licencier en juin 2010. Il paye ainsi son sketch sur Nicolas Sarkozy dans lequel il affirmait avoir rêvé que l'avion du président se crashait. Son humour, souvent décalé toujours impertinent, ne trouve plus sa place au sein de la radio publique. Une décision qui scandalise les auditeurs.Plus connu aujourd'hui pour sa casquette d'humoriste un peu trash, Didier Porte est journaliste depuis 1984. Il fait ses premières armes dans la presse écrite (La Dépêche du Midi, Le Matin de Paris et L'Etudiant) puis à la radio (RFM, Europe 2 etc.). Il poursuit ensuite sa carrière à la télévision, dans l'émission Culture Pub où il office pendant huit ans. A la même époque, il chronique également pour diverses émissions de télé, comme Tutti Frutti et Comme au cinéma. Son nom est aussi bien connu des auditeurs de Oui FM où il a animé de 1998 à 2006 une excellente chronique quotidienne sur la télévision. En outre, il a contribué régulièrement à Siné Hebdo. C'est d'ailleurs à un à de ses articles dans le journal satirique de Siné qu'il doit d'être poursuivi en justice par Arthur. Porte, qui n'a pas pour habitude d'épargner les vedettes de la télé, avait qualifié l'animateur de "truqueur" et l'avait accusé d'avoir fait fortune "en pillant allégrement les caisses du service public".  Suite à son licenciement de France Inter en 2010, Didier Porte se met à un nouveau média : l'Internet. Il propose tous les jeudis à 7h53 un billet d'humeur sur le site d'Arrêt sur Images et a accepté d'écrire pour le site Mediapart.