Vincent McDoom part à la conquête d’Hollywood. Grands boulevards, shopping, red carpets… Tout ça et bien plus, vous le découvrirez dès lundi sur AB1.
Vincent McDoom part à la conquête d’Hollywood. Grands boulevards, shopping, red carpets… Tout ça et bien plus, vous le découvrirez dès lundi sur AB1.Après avoir été VIP dans La Ferme Célébrités et parcouru la France en voiture avec Magloire dans La folle route, Vincent McDoom part à la conquête d’Hollywood. La série-réalité qu’il a coécrite sera diffusée dans un premier temps dès lundi 7 février 2011 sur AB1, puis à partir de fin février sur NRJ12.pagebreakQuel est le concept de l’émission ?Je connais plusieurs stars de séries télé aux Etats-Unis qui me demandaient de venir les voir là-bas. Je me suis dit que çà pouvait être intéressant de faire un Pretty Woman version moderne. Je suis allé voir NRJ12 qui a trouvé cette idée magnifique. Je suis la clé qui ouvre les bons plans aux Etats-Unis, qui fait rêver le public français. Qui n’a jamais rêvé d’aller à Hollywood ?Pourquoi le programme sera-t-il diffusé sur AB1 et sur NRJ12 ?Ca a plu aux deux chaînes, AB1 et NRJ12. Et puis l’émission coûte de l’argent ; ils ont donc décidé de la coproduire. L’émission sera diffusée en prime time, lundi (7 février 2011 ndlr) sur AB1 et fin février sur NRJ12.Comment s’est passé le tournage ?Très bien. C’était très intensif. J’ai pu rencontrer pas mal de personnes, dont Brian Austin Green, le mari de Megan Fox, qui arrive bientôt dans Desperate Housewives. Je suis allé à des fêtes avec Kim Kardashian, j’ai rencontré l’équipe d’Alerte à Malibu…Avez-vous réussi à vous faire un nom à Hollywood ?Je ne suis pas allé là-bas pour lancer ma carrière ni pour me faire un nom. Les gens me connaissaient déjà. Ce sont eux-mêmes qui me proposaient de me mettre en contact, avec des réalisateurs, des producteurs. Si on m’avait proposé quelque chose de bien, j’aurais bien sûr accepté. Qui n’a pas rêvé d’une carrière à la Marion Cotillard ?pagebreakVous êtes co-auteur de cette émission dont vous êtes la vedette. C’est pour vous une consécration ?C’est une deuxième consécration en fait. Le concept de série-réalité n’existait pas en France, c’est moi qui l’ai ramené des Etats-Unis. Je suis le concepteur de La folle route, qui marche d’enfer. D’ailleurs, Sébastien Cauet m’a contacté pour une troisième et une quatrième saison. Nous sommes en pourparlers avec NRJ12. La troisième saison sera une folle croisière entre Miami et la Guyane.On a parlé de Benoît et Thomas de Secret Story 4 pour vous remplacer Magloire et vous pour la troisième saison. Qu’en est-il ?Je suis très fier d’eux. Mais le succès de La folle route, c’est Magloire et moi. Ce n’est pas eux qui vont faire la troisième saison ; c’est la presse qui a dit ça. Pourquoi ne pas proposer à Benoît et Thomas une émission dans un salon de coiffure, qui leur correspondrait ?Vous avez d’autres projets d’émissions ?J’écris avec l’aide d'un jeune écrivain. On écrit beaucoup de fictions. Cities, qui tourne autour de trois personnes qui essaient désespérément de revenir sur le devant de la scène. Je joue dedans, bien évidemment. Et Speed breaking, un jeu télé qui est le contraire des émissions de dating. Deux personnes qui n’ont plus rien à se dire tenteront de se rabibocher, ou bien se quitteront. J’écris beaucoup et j’en suis très fier.pagebreakPourquoi voit-on peu de gens tels que vous à la télévision française ?Nous sommes très en retard sur beaucoup de choses. On n’écoute pas le public en France. On achète des émissions étrangères qui ont été étudiées pour le public étranger, et pas pour le public français. Pourtant, quand des Français créent des programmes pour les Français, çà marche. Tout est politique, c’est dommage. Les décideurs n’écoutent pas le public, mais ceux qui vendent leur pub. Si un décideur marchait avec moi dans la rue et se rendait compte de l’engouement que je suscite, s’il se décidait à prendre un risque avec moi, j’en serais très content. Il faut prendre le temps et le risque de faire des choses ; il faut s’investir. Aux Etats-Unis, les candidats de téléréalité par exemple arrivent à passer à autre chose. On prend des risques pour leur donner une longévité. En France, l’étiquette de la téléréalité leur colle à la peau.Vous vous battez pour faire bouger les choses en France ?Je me bats pour que l’on garde notre créativité en France, et pour qu’on donne la chance à tous de travailler. En France, on voit toujours les mêmes personnalités qui nous vendent leurs salades. Ce serait bien de voir une télé qui bouge et qui est à l’image des Français. La diversité française est par exemple mieux représentée dans les séries américaines qu’elle ne l’est dans les séries françaises. En France, on ne sait pas comment faire des séries. On prend toujours les mêmes acteurs. Aux Etats-Unis, de nouvelles séries deviennent des hits avec des acteurs inconnus. Pourtant, il y a beaucoup de gens qui ont du talent en France.Vous vous battez en France au lieu de partir faire carrière aux Etats-Unis. C’est courageux de votre part.La France m’a toujours fait rêver. La France m’a accueilli, m’a donné ce que j’ai aujourd’hui. La France sera toujours mon chez moi, le pays qui m’a permis d’accepter mes différences.pagebreakQuid de votre carrière d’acteur dans des séries télé ou au cinéma ?Mon rêve, c’est d’avoir un rôle qui ne serait pas caricatural dans une série française. Je suis fier de la communauté arabe en France. Jamel Debbouze, Roschdy Zem… Ils créent un véritable engouement. On ne leur donne plus des rôles caricaturaux ; ils ont acquis une visibilité intelligente. La communauté noire n’en est pas encore là, contrairement aux Etats-Unis où les blacks ont des rôles de premier plan.Allez-vous tourner Vincent Mc Doom à la conquête de Las Vegas, du Texas ?Pourquoi pas dans le monde entier ? Las Vegas, le Texas, le Carnaval de Rio… On n’est pas à l’abri d’une proposition, et pour en avoir on n’est pas forcé d’être à Hollywood, ni pour trouver l’amour.Avez-vous d’autres projets hors télévision ?Une pièce de théâtre, Le carré vieille pie.Augustin Charpentier
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