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Invitée par Jean-Marc Morandini à réagir à la polémique sur le sketch de Jean-Marie Bigard, différé à 22h et interdit aux moins de 12 ans samedi dans l'émission de Patrick Sebastien, François Laborde a indiqué que le CSA n'est pas intervenu pour censurer l'humoriste.

Invitée par Jean-Marc Morandini à réagir à la polémique sur le sketch de Jean-Marie Bigard, différé à 22h et interdit aux moins de 12 ans samedi dans l'émission de Patrick Sebastien, Françoise Laborde a indiqué que le CSA n'est pas intervenu pour censurer l'humoriste. Eh oui, Jean-Marie Bigard est un artiste polémique ! Son sketch le Lâcher de salopes a été différé à 22h et interdit aux moins de 12 ans samedi, dans l'émission de Patrick Sebastien Les Années bonheur. Une procédure étrange, qui a fait grand bruit. D'autant plus lorsque Nicolas Pernikoff, directeur des divertissements de France Télévisions, a déclaré mardi dans Le Parisien que la recommandation venait du CSA. Sur Europe 1 Françoise Laborde, membre du CSA depuis 2009, a pourtant déclaré : "jamais nous n’avons envoyé un email à France 2", avant de préciser, "Le CSA n’intervient jamais avant la diffusion d’une émission dont nous ne connaissons pas le contenu. Le CSA n’est pas un organe de censure, c’est un organe de contrôle". Elle fait ensuite référence à une lettre envoyée en 2003 à la chaîne. Plutôt flatté de toute cette agitation autour de lui, Jean-Marie Bigard se déclarait lundi "fier d’être le premier humoriste à se voir interdit aux moins de 12 ans, pour un sketch qui lui-même a 12 ans". Avant de s'inquiéter des attaques contre la liberté d'expression des humoristes : "Est-ce que Desproges pourrait aujourd’hui dire ce qu’il disait ? La réponse est non. Est-ce que Coluche pourrait faire ses sketchs aujourd’hui ? La réponse est non". L'ancienne présentatrice de France 2 déclarait sur le même sujet ce matin, sur Europe 1, que "si le sketch était passé à 21h, il n’y aurait pas eu de sanction (…) C’est un peu excessif, le mieux est parfois l’ennemi du bien. En ce qui concerne l’humour, le CSA est très sensible à ne pas sanctionner".