PHOTOS - Max Pécas, le roi du navet : Hommage de Paris Première
PHOTOS - Max Pécas, le roi du navet : Hommage de Paris Première
PHOTOS - Max Pécas, le roi du navet : Hommage de Paris Première
Deux enfoirés à St Tropez
La Main Noire
Mieux vaut être riche et bien portant...
Belles, blondes et bronzées
Embraye bidasse, ça fume
On n'est pas sorti de l'auberge
On se calme et on boit frais à St Tropez
<strong>En diffusant Max Pécas, Roi du navet, Paris Première rend hommage à un cinéaste qui a défaut d'avoir réalisé des chefs d'oeuvre, reste encore dans toutes les mémoires !</strong> Ringard ultime ou génie du mauvais goût ? Max Pecas fut un peu les deux, et certaines scènes de sa filmographie sont gravées dans le marbre de la culture populaire : Michel Vocoret la tête dans un plat de spaghettis (Mieux vaut être riche et bien portant que fauché et mal foutu - 1979), la piscine dans les Branchés à Saint Tropez. Aujourd'hui, outre ces quelques scènes, on retient surtout les titres de toutes ces pécasseries (<em>"le cinéma, c'est un titre et une affiche" </em>disait Pecas). Et pourtant... Né en 1925, Max Pécas est venu au cinéma un peu par hasard. Des rencontres surtout. Un journaliste du <em>Film français</em>, des comédiennes (Ginette Leclerc ou Ginette Garcin), un ami de Fernandel... Puis l'arrivée à Paris et le premier film, <em>Un Cercle vicieux</em>, thriller<em> "à la Hitchcock" </em>comme il le confiait lui-même. Normal, Pecas était un fan d'Hitchcock, ainsi que de John Ford et de Jacques Demy. Nous sommes en 59, la Nouvelle Vague est arrivée. Mais plutôt que de s?enfermer dans une école, plutôt que de suivre des règles, Pecas s'amuse, fricote avec les genres et passe du polar fripon au porno soft, hard, avant de mêler nudies et comédie franchouillarde et épicurienne. C'était à la fin des années 70, et Pecas devenait culte avec des films comme <em>Belles, blondes et bronzées</em>, <em>On est venu là pour s'éclater</em> ou la trilogie tropézienne. 30 ans après, et quoi qu'on pense de son esthétique (fauchée), Pecas s'est imposé comme un indéniable «auteur» - au sens cinéphile d'abord : il écrivait ses histoires, les tournait, les produisait. Mais aussi au sens propre, un créateur atypique qui fut l?un des plus grands hommes - de la série Z française. Il était temps de lui rendre hommage. pagebreak Gaël Golhen ?
Marche pas sur mes lacets
Film de Max PECAS Affiche
brigade de moeurs
Les Branchés de St Tropez
En diffusant Max Pécas, Roi du navet, Paris Première rend hommage à un cinéaste qui a défaut d'avoir réalisé des chefs d'oeuvre, reste encore dans toutes les mémoires !Ringard ultime ou génie du mauvais goût ? Max Pecas fut un peu les deux, et certaines scènes de sa filmographie sont gravées dans le marbre de la culture populaire : Michel Vocoret la tête dans un plat de spaghettis (Mieux vaut être riche et bien portant que fauché et mal foutu - 1979), la piscine dans les Branchés à Saint Tropez. Aujourd'hui, outre ces quelques scènes, on retient surtout les titres de toutes ces pécasseries ("le cinéma, c'est un titre et une affiche" disait Pecas). Et pourtant... Né en 1925, Max Pécas est venu au cinéma un peu par hasard. Des rencontres surtout. Un journaliste du Film français, des comédiennes (Ginette Leclerc ou Ginette Garcin), un ami de Fernandel... Puis l'arrivée à Paris et le premier film, Un Cercle vicieux, thriller "à la Hitchcock" comme il le confiait lui-même. Normal, Pecas était un fan d'Hitchcock, ainsi que de John Ford et de Jacques Demy. Nous sommes en 59, la Nouvelle Vague est arrivée. Mais plutôt que de s’enfermer dans une école, plutôt que de suivre des règles, Pecas s'amuse, fricote avec les genres et passe du polar fripon au porno soft, hard, avant de mêler nudies et comédie franchouillarde et épicurienne. C'était à la fin des années 70, et Pecas devenait culte avec des films comme Belles, blondes et bronzées, On est venu là pour s'éclater ou la trilogie tropézienne. 30 ans après, et quoi qu'on pense de son esthétique (fauchée), Pecas s'est imposé comme un indéniable «auteur» - au sens cinéphile d'abord : il écrivait ses histoires, les tournait, les produisait. Mais aussi au sens propre, un créateur atypique qui fut l’un des plus grands hommes - de la série Z française. Il était temps de lui rendre hommage.Gaël Golhen
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